Seul un morceau de bambou sépare la Côte d’Ivoire, jusque-là épargnée par Ebola, à la Guinée, où la fièvre a fait 377 morts depuis le début de l’année. À Sipilou, ville frontière à l’ouest de la Côte d’Ivoire, médecins et habitants sont sur le qui-vive. L'épidémie est dans tous les esprits.
Face aux habitants apeurés, une équipe médicale répète inlassablement la même consigne : "Ne pas manger la viande de brousse". Dans cette zone, la plus exposée du pays, les Ivoiriens savent qu’ils sont particulièrement exposés.
"Si vous mangez de la viande de brousse, et que vous êtes atteints par Ebola, il vous reste 48 heures, si ce n’est en 24 heures", alarme le chef du canton de Sipilou, Diomandé Aubin.
Depuis quelques semaines, les rues du village sont calmes, et l’activité quasi-inexistante. "Le morceau de bambou marque la limite entre [la Côte d’Ivoire et la Guinée, NDLR]. Et à quelques dizaines de kilomètres au Sud, se trouve le Liberia. C’est dire si la menace est proche !", explique Anna Sylvestre-Treiner, envoyée spéciale à Sipilou.
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Face aux habitants apeurés, une équipe médicale répète inlassablement la même consigne : "Ne pas manger la viande de brousse". Dans cette zone, la plus exposée du pays, les Ivoiriens savent qu’ils sont particulièrement exposés.
"Si vous mangez de la viande de brousse, et que vous êtes atteints par Ebola, il vous reste 48 heures, si ce n’est en 24 heures", alarme le chef du canton de Sipilou, Diomandé Aubin.
Depuis quelques semaines, les rues du village sont calmes, et l’activité quasi-inexistante. "Le morceau de bambou marque la limite entre [la Côte d’Ivoire et la Guinée, NDLR]. Et à quelques dizaines de kilomètres au Sud, se trouve le Liberia. C’est dire si la menace est proche !", explique Anna Sylvestre-Treiner, envoyée spéciale à Sipilou.
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