
Hubert Oulaye a écrit à Pascal Affi Nguessan pour lui demander de convoquer une session extraordinaire du comité central " aux fins de statuer sur l'assignation au tribunal du comité de contrôle."
Dans cette lettre, le président du comité de contrôle dénonce des " faits inédits et gravissimes " parmi lesquels il cite le report du congrès qui est selon lui une décision "unilatérale ". Mais c'est la réponse de Pascal Affi Nguessan sur ce point précis qui nous intéressera ici.
Voici donc ce que répond le président Pascal Affi Nguessan à Hubert Oulaye:
"Il est bon de préciser que le congrès du FPI a été reporté par une ordonnace( n°3682/2014) du président du Tribunal de première instance Abidjan-Plateau, et ce dans l'attente du jugement à intervenir sur le fond, relativement à l'action en annulation de la décision n°2014/002/FPI/CC rendue le 25 novembre (...).
Cette décision de justice qui s'impose à tous a été notifiée au parti et au président du congrès.
Il est donc erroné de dire que le 4ème congrès ordinaire du parti, initialement prévu du 11 au 14 décembre 2014 " à été reporté de façon unilatérale par ( mes soins )sans l'avis du secrétariat général, ni du comité central ". Fin de citation.
Pour résumer, on va dire que le président du FPI dit à Hubert Oulaye : " Ce report du congrès, Je ne l'ai pas fait seul. Je l'ai fait avec le président du Tribunal de première instance Abidjan-Plateau."
Le président Affi n'a eu ni l'avis du secrétariat général ni celui du comité central, mais prend l'avis ( la décision) du président du tribunal que nous connaissons pour dire qu'il n'a pas agi seul.
Vraiment, j'ai du mal à comprendre cette réponse. Ce monsieur, le président du Tribunal de première instance Abidjan-Plateau est-il membre du FPI ?
Il ne faudra pas s'étonner qu'on nous dise demain : " Ce n'est pas moi qui ai invalidé la candidature du président Gbagbo, c'est la justice, et nous devons nous incliner ".
Au FPI, le problème est politique. La solution sera donc politique, forcément politique, uniquement politique. Aucune victoire judiciaire ne viendra donc régler un problème qui est politique.
Alexis Gnagno
Dans cette lettre, le président du comité de contrôle dénonce des " faits inédits et gravissimes " parmi lesquels il cite le report du congrès qui est selon lui une décision "unilatérale ". Mais c'est la réponse de Pascal Affi Nguessan sur ce point précis qui nous intéressera ici.
Voici donc ce que répond le président Pascal Affi Nguessan à Hubert Oulaye:
"Il est bon de préciser que le congrès du FPI a été reporté par une ordonnace( n°3682/2014) du président du Tribunal de première instance Abidjan-Plateau, et ce dans l'attente du jugement à intervenir sur le fond, relativement à l'action en annulation de la décision n°2014/002/FPI/CC rendue le 25 novembre (...).
Cette décision de justice qui s'impose à tous a été notifiée au parti et au président du congrès.
Il est donc erroné de dire que le 4ème congrès ordinaire du parti, initialement prévu du 11 au 14 décembre 2014 " à été reporté de façon unilatérale par ( mes soins )sans l'avis du secrétariat général, ni du comité central ". Fin de citation.
Pour résumer, on va dire que le président du FPI dit à Hubert Oulaye : " Ce report du congrès, Je ne l'ai pas fait seul. Je l'ai fait avec le président du Tribunal de première instance Abidjan-Plateau."
Le président Affi n'a eu ni l'avis du secrétariat général ni celui du comité central, mais prend l'avis ( la décision) du président du tribunal que nous connaissons pour dire qu'il n'a pas agi seul.
Vraiment, j'ai du mal à comprendre cette réponse. Ce monsieur, le président du Tribunal de première instance Abidjan-Plateau est-il membre du FPI ?
Il ne faudra pas s'étonner qu'on nous dise demain : " Ce n'est pas moi qui ai invalidé la candidature du président Gbagbo, c'est la justice, et nous devons nous incliner ".
Au FPI, le problème est politique. La solution sera donc politique, forcément politique, uniquement politique. Aucune victoire judiciaire ne viendra donc régler un problème qui est politique.
Alexis Gnagno