Un double attentat a secoué mercredi 22 juillet la ville de Maroua, capitale de la région de l’extrême nord du Cameroun, faisant au moins treize victimes, ont indiqué les autorités. La province est régulièrement ciblée par les insurgés islamistes nigérians de Boko Haram, qui y sévissent depuis 2013. Cet attentat-suicide, le deuxième au Cameroun en dix jours, n’a pour l’instant pas été revendiqué.
Selon un communiqué de la présidence camerounaise, « deux terroristes se sont fait exploser aux environs de 15 heures [16 heures, heure française], dans le quartier Barmaré et à l’entrée du marché central de la ville de Maroua ». Une source proche des autorités a elle indiqué que « deux fillettes qui s’adonnaient à la mendicité » s’étaient « fait exploser », le gouverneur de la région précisant qu’elles avaient « moins de 15 ans ». Un journaliste camerounais a lui décrit une « panique totale » dans la ville après les attaques.
Des actes « lâches et ignobles »
Le bilan des autorités fait état de treize tués, dont les deux kamikazes, ainsi que de trente-deux blessés. Le président, Paul Biya, qui a condamné des actes « lâches et ignobles », a appelé la population à la « vigilance » et à une « collaboration étroite avec les forces de sécurité », assurant que les instructions données « aboutir[aie]nt inéluctablement à la mise hors d’état de nuire de ces criminels sanguinaires ».
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Selon un communiqué de la présidence camerounaise, « deux terroristes se sont fait exploser aux environs de 15 heures [16 heures, heure française], dans le quartier Barmaré et à l’entrée du marché central de la ville de Maroua ». Une source proche des autorités a elle indiqué que « deux fillettes qui s’adonnaient à la mendicité » s’étaient « fait exploser », le gouverneur de la région précisant qu’elles avaient « moins de 15 ans ». Un journaliste camerounais a lui décrit une « panique totale » dans la ville après les attaques.
Des actes « lâches et ignobles »
Le bilan des autorités fait état de treize tués, dont les deux kamikazes, ainsi que de trente-deux blessés. Le président, Paul Biya, qui a condamné des actes « lâches et ignobles », a appelé la population à la « vigilance » et à une « collaboration étroite avec les forces de sécurité », assurant que les instructions données « aboutir[aie]nt inéluctablement à la mise hors d’état de nuire de ces criminels sanguinaires ».
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