Le mercredi 06 août 2014, à l’issue d’un un conseil des ministres, un décret de grâce présidentielle a été pris par le chef de l’État en faveur de 3000 prisonniers représentant environ 25% de la population
carcérale ivoirienne. Il s’agit selon le communiqué du Gouvernement d’une catégorie de condamnés qui
pour la plupart, ne présentent pas de dangerosité particulière pour la société, et dont les infractions commises, par exemple du fait de leur état de précarité ou de vulnérabilité, sont jugées mineures. Il s’agit enfin de donner une nouvelle chance de réinsertion à leurs auteurs.
Cette décision ne prend pas en compte la situation des détenus politiques en Côte d’Ivoire, estimés à un peu plus de 500 personnes à ce jour. Si l’objectif assigné à une telle décision est louable, il s’avère tout aussi impératif de donner une nouvelle chance à la Côte d’Ivoire et l’avenir de la Côte d’Ivoire en mettant définitivement fin aux effets de la crise post-électorale, notamment par la libération de tous les prisonniers politiques. Pour ces motifs, et dans l’esprit de la politique de réconciliation nationale initiée par le chef de l’État lui-même, à travers la création de la CDVR, nous appelons monsieur Alassane Ouattara à élargir tous les prisonniers politiques.
Il est nécessaire de bâtir la paix et la stabilité du pays sur la réconciliation nationale et la démocratie.
Et pour cela, la responsabilité de monsieur Alassane Ouattara est totalement engagée en sa qualité de chef de l’État de Côte d’Ivoire.
À la faveur du 54e anniversaire de notre indépendance, des mesures politiques courageuses devraient
être prises afin de favoriser la réconciliation entre les Ivoiriens et de créer les conditions de la reconstruction nationale.
Fait à Abidjan le 18 août 2014
Pour le FPI
Le secrétaire national
chargé de la politique
pénitentiaire et des détenus politiques
Michel Gbagbo
Source Notre Voie
carcérale ivoirienne. Il s’agit selon le communiqué du Gouvernement d’une catégorie de condamnés qui
pour la plupart, ne présentent pas de dangerosité particulière pour la société, et dont les infractions commises, par exemple du fait de leur état de précarité ou de vulnérabilité, sont jugées mineures. Il s’agit enfin de donner une nouvelle chance de réinsertion à leurs auteurs.
Cette décision ne prend pas en compte la situation des détenus politiques en Côte d’Ivoire, estimés à un peu plus de 500 personnes à ce jour. Si l’objectif assigné à une telle décision est louable, il s’avère tout aussi impératif de donner une nouvelle chance à la Côte d’Ivoire et l’avenir de la Côte d’Ivoire en mettant définitivement fin aux effets de la crise post-électorale, notamment par la libération de tous les prisonniers politiques. Pour ces motifs, et dans l’esprit de la politique de réconciliation nationale initiée par le chef de l’État lui-même, à travers la création de la CDVR, nous appelons monsieur Alassane Ouattara à élargir tous les prisonniers politiques.
Il est nécessaire de bâtir la paix et la stabilité du pays sur la réconciliation nationale et la démocratie.
Et pour cela, la responsabilité de monsieur Alassane Ouattara est totalement engagée en sa qualité de chef de l’État de Côte d’Ivoire.
À la faveur du 54e anniversaire de notre indépendance, des mesures politiques courageuses devraient
être prises afin de favoriser la réconciliation entre les Ivoiriens et de créer les conditions de la reconstruction nationale.
Fait à Abidjan le 18 août 2014
Pour le FPI
Le secrétaire national
chargé de la politique
pénitentiaire et des détenus politiques
Michel Gbagbo
Source Notre Voie