
La division est profonde. Le mercredi 19 juin, alors que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly présidait l’ultime réunion (la dixième depuis le début des négociations en janvier) relative à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), les places du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI d’Henri Konan Bédié) et de certains de ses alliés sont restées vides. Dans la salle, une présence a été très remarquée, celle de l’ex-ministre de Laurent Gbagbo, l’opposante Henriette Lagou. Cette dernière s’était engagée pour la plateforme de l’opposition que compte mettre en place Bédié, avant de se rapprocher, ces derniers jours, du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP du président Alassane Ouattara).
Une scission au sein de l’opposition qui s’était pourtant montrée soudée à l’entame des négociations. La division des opposants ne porte pas que sur le boycott ou non des derniers travaux entre les parties engagées dans la réforme de la commission. Cette division se traduit aussi dans la stratégie à adopter face à une réforme a minima qui se profile.
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Une scission au sein de l’opposition qui s’était pourtant montrée soudée à l’entame des négociations. La division des opposants ne porte pas que sur le boycott ou non des derniers travaux entre les parties engagées dans la réforme de la commission. Cette division se traduit aussi dans la stratégie à adopter face à une réforme a minima qui se profile.
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