Alors que les mutineries n’ont pas toutes cessé, le pays fait face à une nouvelle forme de menace : celle de commandos d’hommes armés qui multiplient leurs attaques. Si les méthodes convergent, leurs objectifs, eux, semblent différents.
Les grandes avenues d’Abidjan ont été balayées ; les derniers coups de peinture viennent d’être passés ; un peu partout, des illuminations ont été accrochées… Ce 19 juillet, la capitale économique ivoirienne revêt ses plus beaux atours. Dans moins de quarante-huit heures doivent débuter les 8es Jeux de la francophonie.
Depuis la fin de la crise postélectorale, jamais la Côte d’Ivoire n’avait organisé un événement d’une telle ampleur. La plupart des 3 600 athlètes, des centaines de journalistes et des dizaines d’officiels sont déjà là. L’heure est donc à la fête lorsque, à 22 heures, les premiers coups de feu retentissent.
Ils proviennent de l’entrée de l’école de police, en plein cœur de Cocody, l’un des quartiers huppés d’Abidjan. Sur l’avenue, une vingtaine d’hommes vêtus de treillis tirent en l’air, braquant les voitures et menaçant les passants.
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Les grandes avenues d’Abidjan ont été balayées ; les derniers coups de peinture viennent d’être passés ; un peu partout, des illuminations ont été accrochées… Ce 19 juillet, la capitale économique ivoirienne revêt ses plus beaux atours. Dans moins de quarante-huit heures doivent débuter les 8es Jeux de la francophonie.
Depuis la fin de la crise postélectorale, jamais la Côte d’Ivoire n’avait organisé un événement d’une telle ampleur. La plupart des 3 600 athlètes, des centaines de journalistes et des dizaines d’officiels sont déjà là. L’heure est donc à la fête lorsque, à 22 heures, les premiers coups de feu retentissent.
Ils proviennent de l’entrée de l’école de police, en plein cœur de Cocody, l’un des quartiers huppés d’Abidjan. Sur l’avenue, une vingtaine d’hommes vêtus de treillis tirent en l’air, braquant les voitures et menaçant les passants.
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