
Selon le procureur militaire, des officiers généraux ivoiriens suivaient avec intérêt la situation au Burkina Faso durant le coup d'Etat. « Coupez l'électricité et toutes communications, ensuite positionnez des armes lourdes aux différentes entrées de la capitale et faites des tirs de sommation » conseille un officier ivoirien. Un autre officier transmet ce message à l'accusé : « Mon patron cherche à joindre le général en urgence ».
Apres la lecture de plusieurs messages, l'un des avocats des parties civiles exige l'identité des interlocuteurs du colonel major Boureima Kéré. Ce que refuse le procureur qui explique que son intention n'est pas de raviver la tension entre Burkina Faso et le Cote d'Ivoire. « Je ne veux pas compliquer les relations entre les deux pays. Nous ne voulons pas remuer le couteau dans la plaie », se défend-il.
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Apres la lecture de plusieurs messages, l'un des avocats des parties civiles exige l'identité des interlocuteurs du colonel major Boureima Kéré. Ce que refuse le procureur qui explique que son intention n'est pas de raviver la tension entre Burkina Faso et le Cote d'Ivoire. « Je ne veux pas compliquer les relations entre les deux pays. Nous ne voulons pas remuer le couteau dans la plaie », se défend-il.
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