Le substitut du procureur avait certes marqué des points mardi matin, lorsqu’il avait lu un extrait du discours prononcé à Divo par Laurent Ggagbo le 27 août 2010. Discours dans lequel le président ivoirien en exercice avait lancé aux CRS, « s’il y a des dégâts, les juges après rétabliront ».
« Laurent Gbagbo a incité les forces qui lui étaient loyales à commettre des crimes », en a alors conclu Eric MacDonald. Mais malgré cela les éléments mis en avant par l’accusation pour tenter de prouver le crime contre l’humanité sont apparus plus fragiles. Car, pour caractériser un tel crime, il faut démontrer l’existence d’un plan concerté du pouvoir pour éliminer les civils pro-Ouattara.
Or, sur ce dernier point, Eric MacDonald est en apparu en difficulté, ayant du mal à démontrer que ces éliminations de civils avaient un caractère systématique. Quant à une présumée planification de ces exactions, le substitut du procureur a admis qu’il n’existait pas de preuve écrite de son existence. Et l’argument selon lequel ce plan aurait été concocté lors de réunions régulières entre Laurent Gbagbo et son entourage immédiat est apparu pour le moins léger.
La défense avait d’ailleurs répondu il y a quelques mois qu’il était normal que le président ivoirien réunisse ses proches en période d’instabilité.
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« Laurent Gbagbo a incité les forces qui lui étaient loyales à commettre des crimes », en a alors conclu Eric MacDonald. Mais malgré cela les éléments mis en avant par l’accusation pour tenter de prouver le crime contre l’humanité sont apparus plus fragiles. Car, pour caractériser un tel crime, il faut démontrer l’existence d’un plan concerté du pouvoir pour éliminer les civils pro-Ouattara.
Or, sur ce dernier point, Eric MacDonald est en apparu en difficulté, ayant du mal à démontrer que ces éliminations de civils avaient un caractère systématique. Quant à une présumée planification de ces exactions, le substitut du procureur a admis qu’il n’existait pas de preuve écrite de son existence. Et l’argument selon lequel ce plan aurait été concocté lors de réunions régulières entre Laurent Gbagbo et son entourage immédiat est apparu pour le moins léger.
La défense avait d’ailleurs répondu il y a quelques mois qu’il était normal que le président ivoirien réunisse ses proches en période d’instabilité.
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