Commençons par une mise au point par le service correction du Monde.fr : le 8 mars n'est pas "la Journée de la femme" ou "la Journée de la Femme". C'est, selon la terminologie de l'ONU, "la Journée internationale de la femme" (célébrée pour la première fois en 1911), ou, dans sa variation plus moderne, le "Journée internationale pour les droits des femmes".
Une journée de manifestations, réunions, initiatives, concerts et activités de toutes sortes pour mesurer le chemin parcouru et les avancées qui restent à faire en matière d'égalité. Mais comme le signale justement la ministre Laurence Rossignol (dont le ministère de la famille, de l’enfance et des droits des femmes a été jugé un peu sexiste), "un autre 8 mars parasite" cette journée.
"Elle se mue ainsi sur les affiches 4×3 en journée 'des femmes', voire pire, en journée 'de la femme'. […] Dans les vitrines des grands magasins, on trouve cette année des offres promotionnelles 'spéciales 8 mars' avec par exemple 20 % de réduction sur la 'parfumerie, hygiène, petit électroménager, beauté'. Les magasins et les publicités ne sont pas les seuls à blâmer. Des collectivités et des associations organisent aussi des événements dont le lien avec la défense des droits des femmes ne saute pas aux yeux : 'Salon de la femme' avec concours de repassage, humoriste connu pour ses blagues misogynes en animateur d'événement, élection de Miss Stade…"
"Arnaques", rouge à lèvres et hygiène féminine
C'est la conséquence économique logique d'une journée spéciale : comme Noël, comme Pâques, comme la journée des grands-pères, marques et magasins veulent en profiter pour faire du chiffre. Peu importe la maladresse, la mauvaise foi ou la stupidité.
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Une journée de manifestations, réunions, initiatives, concerts et activités de toutes sortes pour mesurer le chemin parcouru et les avancées qui restent à faire en matière d'égalité. Mais comme le signale justement la ministre Laurence Rossignol (dont le ministère de la famille, de l’enfance et des droits des femmes a été jugé un peu sexiste), "un autre 8 mars parasite" cette journée.
"Elle se mue ainsi sur les affiches 4×3 en journée 'des femmes', voire pire, en journée 'de la femme'. […] Dans les vitrines des grands magasins, on trouve cette année des offres promotionnelles 'spéciales 8 mars' avec par exemple 20 % de réduction sur la 'parfumerie, hygiène, petit électroménager, beauté'. Les magasins et les publicités ne sont pas les seuls à blâmer. Des collectivités et des associations organisent aussi des événements dont le lien avec la défense des droits des femmes ne saute pas aux yeux : 'Salon de la femme' avec concours de repassage, humoriste connu pour ses blagues misogynes en animateur d'événement, élection de Miss Stade…"
"Arnaques", rouge à lèvres et hygiène féminine
C'est la conséquence économique logique d'une journée spéciale : comme Noël, comme Pâques, comme la journée des grands-pères, marques et magasins veulent en profiter pour faire du chiffre. Peu importe la maladresse, la mauvaise foi ou la stupidité.
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