Une manifestation anti-immigrés rassemblant des centaines de personnes a été dispersée, vendredi 22 février, par la police sud-africaine, avec des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc, alors que le pays connaît une montée des actes xénophobes. A Pretoria, certains manifestants ont été dispersés alors qu’ils s’approchaient du ministère de l’intérieur, selon l’Agence France-PresseRéunis à l’appel d’un collectif d’habitants d’un township de la ville, les manifestants accusent les étrangers, dans un contexte de fort chômage et de pauvreté, de voler le travail des Sud-Africains et d’encourager la criminalité. De nombreuses ONG avaient demandé l’interdiction de ce rassemblement, craignant une montée des violences.
Dans une déclaration diffusée par ses services quelques heures avant la manifestation, le président Jacob Zuma a « fermement condamné les actes de violence et appelé les citoyens sud-africains et les étrangers à la mesure ». Un appel au calme a été lancé jeudi par le gouvernement après une vague de violents incidents anti-immigrés qui ravivent le spectre des émeutes xénophobes meurtrières de 2015 et 2008.
« Nous avons peur »
Depuis deux semaines, des dizaines de bâtiments occupés par des étrangers, notamment des Nigérians, et soupçonnés d’abriter des maisons de passe ou du trafic de drogue ont été brûlés par des riverains en colère à Johannesburg et à Pretoria. Ces incidents n’ont pas fait de victimes mais ont conduit la police à renforcer sa présence et à procéder à de multiples arrestations.
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Dans une déclaration diffusée par ses services quelques heures avant la manifestation, le président Jacob Zuma a « fermement condamné les actes de violence et appelé les citoyens sud-africains et les étrangers à la mesure ». Un appel au calme a été lancé jeudi par le gouvernement après une vague de violents incidents anti-immigrés qui ravivent le spectre des émeutes xénophobes meurtrières de 2015 et 2008.
« Nous avons peur »
Depuis deux semaines, des dizaines de bâtiments occupés par des étrangers, notamment des Nigérians, et soupçonnés d’abriter des maisons de passe ou du trafic de drogue ont été brûlés par des riverains en colère à Johannesburg et à Pretoria. Ces incidents n’ont pas fait de victimes mais ont conduit la police à renforcer sa présence et à procéder à de multiples arrestations.
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