
"Je reviens avec un complément d'information dans l'affaire Bouaké. Sur le rôle de l'armée française.
Je sais que beaucoup d'Ivoiriens sont en colère contre l'armée française. Ils ont leurs raisons.
C'est pourquoi je tiens à faire une mise au point.
L'armée fût totalement manipulée dès le début. Les soldats sur le terrain étaient convaincus que leurs camarades furent assassinés sur ordre de Gbagbo.
Néanmoins, dès le début, certains hauts gradés notamment des colonels se sont opposés à des ordres venant de Paris qui, si on les avait suivis, auraient fait un nombre important de victimes parmi les militaires ivoiriens.
Quand l'armée s'est rendue compte qu'en réalité Gbagbo n'y était pour rien, et que de surcroît les autorités françaises protégeaient les exécutants afin de ne jamais arriver aux véritables donneurs d'ordre, la réaction de certains généraux fût acerbe. Ils furent limogés sans scrupules par M.A.M., ministre de la défense.
Si j'ai pu avancer dans le dossier, c'est aussi grâce à des documents qui m'ont été adressés par des militaires sous couvert d'anonymat et que j'adressais aux juges d'instruction pour des demandes de levée du secret défense. Il était clair que ce genre de documents ne pouvait venir que du niveau le plus élevé.
Certains, jusqu'à présent, n'ont pas été déclassifiés ! Donc ils sont pas au dossier. N'empêche que je les ai vus ! Les juges aussi ! Et qui sait la Cour de justice pourra obtenir la declassification !
Mon rôle principal est de m'occuper de mes clients.
Mais ça ne m'empêche pas de défendre l'honneur de l'armée française ni d'avoir une pensée pour les victimes ivoiriennes."
Source : facebook.com/jean.balan
Je sais que beaucoup d'Ivoiriens sont en colère contre l'armée française. Ils ont leurs raisons.
C'est pourquoi je tiens à faire une mise au point.
L'armée fût totalement manipulée dès le début. Les soldats sur le terrain étaient convaincus que leurs camarades furent assassinés sur ordre de Gbagbo.
Néanmoins, dès le début, certains hauts gradés notamment des colonels se sont opposés à des ordres venant de Paris qui, si on les avait suivis, auraient fait un nombre important de victimes parmi les militaires ivoiriens.
Quand l'armée s'est rendue compte qu'en réalité Gbagbo n'y était pour rien, et que de surcroît les autorités françaises protégeaient les exécutants afin de ne jamais arriver aux véritables donneurs d'ordre, la réaction de certains généraux fût acerbe. Ils furent limogés sans scrupules par M.A.M., ministre de la défense.
Si j'ai pu avancer dans le dossier, c'est aussi grâce à des documents qui m'ont été adressés par des militaires sous couvert d'anonymat et que j'adressais aux juges d'instruction pour des demandes de levée du secret défense. Il était clair que ce genre de documents ne pouvait venir que du niveau le plus élevé.
Certains, jusqu'à présent, n'ont pas été déclassifiés ! Donc ils sont pas au dossier. N'empêche que je les ai vus ! Les juges aussi ! Et qui sait la Cour de justice pourra obtenir la declassification !
Mon rôle principal est de m'occuper de mes clients.
Mais ça ne m'empêche pas de défendre l'honneur de l'armée française ni d'avoir une pensée pour les victimes ivoiriennes."
Source : facebook.com/jean.balan