
Selon l’ONG, anciennement nommée « La Déclaration de Berne », qui a enquêté dans huit pays africains (dont la Côte d’Ivoire, le Mali, le Congo-Brazzaville, et le Sénégal), la pollution observée dans les mégapoles du continent est liée en grande partie à la forte teneur en sulfure dans le gazole et l’essence commercialisés par ces traders – dont Vitol, Trafigura, Addax & Oryx Group (AOG) et Lynx Energy – qui dominent le marché africain à travers leurs filiales de distribution de carburant.
« Dakar et Lagos ont déjà une qualité de l’air plus mauvaise que Pékin »
« Ce diagnostic du caractère nocif de la forte teneur en sulfure des carburants est partagé par de nombreux scientifiques, donc les experts du Programme des Nations Unies pour l’environnement [UNEP] », précise Géraldine Viret, de Public Eye, basée à Lausanne. « Dakar et Lagos ont déjà une qualité de l’air plus mauvaise que Pékin », rappelle-t-elle.
L’investigation conduite par l’ONG a duré trois ans. En récupérant à la pompe différents carburants vendus dans les huit pays couverts par les travers suisses, et analysés par un laboratoire indépendant, Public Eye a mis en évidence dans les deux tiers des gasoils africains testés une teneur en sulfure au moins 150 fois plus élevée (1500 partie par million [ppm]) que la limite autorisée en Europe (10 ppm), concentration très dommageable pour la qualité de l’air et pour la santé des habitants.
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« Dakar et Lagos ont déjà une qualité de l’air plus mauvaise que Pékin »
« Ce diagnostic du caractère nocif de la forte teneur en sulfure des carburants est partagé par de nombreux scientifiques, donc les experts du Programme des Nations Unies pour l’environnement [UNEP] », précise Géraldine Viret, de Public Eye, basée à Lausanne. « Dakar et Lagos ont déjà une qualité de l’air plus mauvaise que Pékin », rappelle-t-elle.
L’investigation conduite par l’ONG a duré trois ans. En récupérant à la pompe différents carburants vendus dans les huit pays couverts par les travers suisses, et analysés par un laboratoire indépendant, Public Eye a mis en évidence dans les deux tiers des gasoils africains testés une teneur en sulfure au moins 150 fois plus élevée (1500 partie par million [ppm]) que la limite autorisée en Europe (10 ppm), concentration très dommageable pour la qualité de l’air et pour la santé des habitants.
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