Tel un boomerang, la vérité revient éclabousser la société occidentale et menace de l’étrangler à condition de passer aux aveux. Malheureusement, les oreilles malentendantes et sélectives des femmes et hommes politiques conduisent tout un peuple vers l’abîme. Serait-il erroné de reconnaitre que les richesses occidentales actuelles reposent sur l’expropriation, l’esclavage et l’exploitation des peuples les plus pauvres d’aujourd’hui ? Certes, qui dit reconnaissance dit repentance et qui dit repentance dit réparation, mais quoi donc de plus logique ? La démarche ne vaut-elle pas la chandelle ? D’autant plus qu’elle serait profitable a tous, tant à l’Afrique qui en a assez des aides liées qu’à l’Europe, surtout à l’Europe car c’est au cœur de cette démarche que résiderait une grande partie des solutions à ses problèmes socio-économiques.
Pleurnicher n’est certainement pas la manière la plus futée de se sortir la tête de l’eau. Même si il est vrai, certains utilisent cet alibi historique comme prétexte à l’immobilisme, La grande partie de l’Afrique manifeste plus que jamais le désir de s’exprimer, de s’affranchir, de grandir par son propre modèle et redonner vie à ses citoyens.
Seulement, l’obstacle est là, les chaînes n’ont jamais été coupées, elles ont changé de formes et de couleur, mais triplées de volume, la dépendance est bien présente, le colonisateur n’est jamais parti. Ses outils principaux ; l’OMC, les ONG, la diplomatie, les multinationales… Ses meilleurs alliés ; les dictatures et les guerres civiles, sans oublier dame religion. Tiens ! Le christianisme, l’allié le plus fidèle depuis 1910 ; Le somnifère des consciences, l’anesthésie des peuples d’Afrique. Amérique Latine et Afrique, un réservoir d’enfants de cœur, d’esprits « pieux » au sens du pardon phénoménal et pas seulement ; siège de la misère du monde entier. Simple hasard ? J’en doute.
« Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse se termineront toujours en la gloire du chasseur » disait le professeur Ki-Zerbo.
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Pleurnicher n’est certainement pas la manière la plus futée de se sortir la tête de l’eau. Même si il est vrai, certains utilisent cet alibi historique comme prétexte à l’immobilisme, La grande partie de l’Afrique manifeste plus que jamais le désir de s’exprimer, de s’affranchir, de grandir par son propre modèle et redonner vie à ses citoyens.
Seulement, l’obstacle est là, les chaînes n’ont jamais été coupées, elles ont changé de formes et de couleur, mais triplées de volume, la dépendance est bien présente, le colonisateur n’est jamais parti. Ses outils principaux ; l’OMC, les ONG, la diplomatie, les multinationales… Ses meilleurs alliés ; les dictatures et les guerres civiles, sans oublier dame religion. Tiens ! Le christianisme, l’allié le plus fidèle depuis 1910 ; Le somnifère des consciences, l’anesthésie des peuples d’Afrique. Amérique Latine et Afrique, un réservoir d’enfants de cœur, d’esprits « pieux » au sens du pardon phénoménal et pas seulement ; siège de la misère du monde entier. Simple hasard ? J’en doute.
« Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse se termineront toujours en la gloire du chasseur » disait le professeur Ki-Zerbo.
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