
Le Burundi compte ses morts. Depuis plusieurs jours, les manifestants battent le pavé et affrontent, à leurs risques et périls, les forces de l'ordre.
La cause, la boulimie politique du président sortant. Après deux mandats et donc éliminé d'office par l'accord d'Arusha, en Tanzanie, qui limite à deux le nombre de mandat, Pierre Nkurunziza sollicite un troisième mandat. L'opposition ne décolère d'autant pas que la Cour constitutionnelle a validé cette candidature.
L'Afrique noire a manifestenent signé un pacte avec le diable. C'est pourquoi ses dirigeants signent des accords politiques et font allègrement volte-face. Blaise Compaoré, mal inspiré, a ainsi subi la colère du peuple burkinabé qui l'a éjecté du pouvoir en octobre 2014 pour le contraindre à l'exil car il tentait de se servir d'une Assemblée nationale aux ordres pour contourner la Constitution et rester au pouvoir.
En Côte d'Ivoire, c'est une rébellion armée qui a permis, après dix ans de scission du pays, la candidature d'Alassane Dramane Ouattara à la présidentielle de 2010.
Mais alors que, n'obéissant pas aux conditions d'éligibilité, sa participation aux élections ivoiriennes n'était prévue, à titre exceptionnel, que pour la seule présidentielle de 2010, Alassane D. Ouattara, arrivé au pouvoir dans les conditions que l'on sait, est candidat à sa succession, contre vents et marées, c'est-à-dire en violation non seulement de l'accord de Tshwane (Pretoria, Afrique du sud), mais de l'article 35 de la constitution.
Son argument bétonné pour défendre cette illégalité, la jurisprudence qu'il a brandie pour indiquer la dictée préparée du Conseil constitutionnel. Et tant pis pour la parole donnée et le respect des engagements. Sans crainte de troubles.
F.B.
La cause, la boulimie politique du président sortant. Après deux mandats et donc éliminé d'office par l'accord d'Arusha, en Tanzanie, qui limite à deux le nombre de mandat, Pierre Nkurunziza sollicite un troisième mandat. L'opposition ne décolère d'autant pas que la Cour constitutionnelle a validé cette candidature.
L'Afrique noire a manifestenent signé un pacte avec le diable. C'est pourquoi ses dirigeants signent des accords politiques et font allègrement volte-face. Blaise Compaoré, mal inspiré, a ainsi subi la colère du peuple burkinabé qui l'a éjecté du pouvoir en octobre 2014 pour le contraindre à l'exil car il tentait de se servir d'une Assemblée nationale aux ordres pour contourner la Constitution et rester au pouvoir.
En Côte d'Ivoire, c'est une rébellion armée qui a permis, après dix ans de scission du pays, la candidature d'Alassane Dramane Ouattara à la présidentielle de 2010.
Mais alors que, n'obéissant pas aux conditions d'éligibilité, sa participation aux élections ivoiriennes n'était prévue, à titre exceptionnel, que pour la seule présidentielle de 2010, Alassane D. Ouattara, arrivé au pouvoir dans les conditions que l'on sait, est candidat à sa succession, contre vents et marées, c'est-à-dire en violation non seulement de l'accord de Tshwane (Pretoria, Afrique du sud), mais de l'article 35 de la constitution.
Son argument bétonné pour défendre cette illégalité, la jurisprudence qu'il a brandie pour indiquer la dictée préparée du Conseil constitutionnel. Et tant pis pour la parole donnée et le respect des engagements. Sans crainte de troubles.
F.B.