
29 Novembre 2011 - 29 Novembre 2013. Il y a deux ans. L’on déportait manu militari le Président Laurent Gbagbo à la Cour Pour Indigène. Que dis-je, à la Cour Pénale Internationale. Aux Pays Bas. Si les motivations de son arrestation restent absurdes, les conditions de sa déportation ne le demeurent pas moins. Au regard bien évidemment des articles 55 paragraphe 2.a et 58 paragraphe 3.a du statut de Rome. La mesquinerie doublée de la vilenie de Luis Moreno Ocampo, le Procureur d’alors, sont passées par là. De mandat d'arrêt, il s'est agi plutôt d'un rapt suivie de sa déportation. Laurent Gbagbo ainsi déporté et otage des puissances occidentales, deux ans après, la Côte d'ivoire agonise de jour en jour. La réconciliation peine à prendre forme. Dans un pays balafré par la méchanceté institutionnalisée. Qui croyait donc que sans Gbagbo il y aurait la quiétude? Lorsqu'il était encore aux affaires et pendant que la crise militaro-politique battait son plein, le Président Gbagbo martelait sans cesse que son départ du pouvoir ne garantirait pas nécessairement la paix. Eh bien les faits lui donnent raison et la preuve est faite par quatre. Aujourd'hui. Notre Docteur « es- solutions » peine à trouver les solutions adéquates. A la réconciliation nationale et aux problèmes existentiels. Du peuple ivoirien. Les jérémiades de ceux qui, à tort ou à raison ont cru aux promesses du père noël sont de plus en plus audibles. Certains pourfendeurs, extrémistes anti-Gbagbo qui ne vendaient pas chère sa peau, toute honte bue, n’hésitent plus à le réclamer. A cor et à cri. Face aux tâtonnements du pouvoir d’Abidjan et sous les pressions sans cesse croissantes des souverainistes d’horizons divers, la Cour Pénale Internationale a cru bon de mener ses propres enquêtes pour se faire une petite idée de la popularité du Woody. Quelle ne fut sa surprise ( ?) de savoir que plus de 80% d’ivoiriens aspirent à sa libération. Et d’ailleurs cette popularité relève désormais du secret de polichinelle d’autant plus que la cpi en a fait une raison pour son maintien en détention. Contre tout bon sens. Bref, deux ans
après sa déportation, Laurent Gbagbo continue de troubler le sommeil de ses
détracteurs et autres bourreaux. Et en lieu et place de l’apocalypse annoncée, la légende continue… Pour le digne fils d’Afrique.
après sa déportation, Laurent Gbagbo continue de troubler le sommeil de ses
détracteurs et autres bourreaux. Et en lieu et place de l’apocalypse annoncée, la légende continue… Pour le digne fils d’Afrique.