« En tant que président élu, je suis naturellement très préoccupé par la situation de notre pays qui évolue vers un chaos généralisé. Aussi j’en appelle à la responsabilité des uns et des autres, afin que le pays retrouve le chemin de l’apaisement », a dit Jean Ping lors de sa première prise de parole depuis la victoire annoncée d’Ali Bongo, le 31 août. Et d’ajouter : « Je sais que l’apaisement ne peut survenir que si la vérité des urnes (…) est rétablie et respectée sur la base du comptage des voix, bureau de vote par bureau de vote tel que nous le souhaitons. »
Il a rappelé qu’il s’agissait d’une exigence formulée par « le Conseil de sécurité des Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine, la France et les Etats-Unis ».
Le pouvoir gabonais refuse catégoriquement ce recomptage, invoquant la loi électorale du pays, qui ne prévoit pas une telle procédure.
Les leaders de l’opposition relâchés vendredi soir
Assis en bout de table, dans une allocution très solennelle, Jean Ping s’exprimait face à des partisans et des leaders de l’opposition relâchés peu de temps avant. Une vingtaine d’entre eux était retenue par les forces de l’ordre à son quartier général depuis jeudi matin. Ce dernier avait alors été pris d’assaut.
Après plus de 36 heures et une intervention de la France, les autorités gabonaises ont finalement autorisé ces leaders de l’opposition, dont un ancien vice-président et deux anciens ministres, à repartir vendredi soir. Ils se sont alors rendus au domicile de M. Ping.
Ce dernier a remercié « solennellement nos amis de toujours à l’extérieur comme à l’intérieur du Gabon pour leur appui au renforcement de la démocratie dans notre pays ».
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Il a rappelé qu’il s’agissait d’une exigence formulée par « le Conseil de sécurité des Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine, la France et les Etats-Unis ».
Le pouvoir gabonais refuse catégoriquement ce recomptage, invoquant la loi électorale du pays, qui ne prévoit pas une telle procédure.
Les leaders de l’opposition relâchés vendredi soir
Assis en bout de table, dans une allocution très solennelle, Jean Ping s’exprimait face à des partisans et des leaders de l’opposition relâchés peu de temps avant. Une vingtaine d’entre eux était retenue par les forces de l’ordre à son quartier général depuis jeudi matin. Ce dernier avait alors été pris d’assaut.
Après plus de 36 heures et une intervention de la France, les autorités gabonaises ont finalement autorisé ces leaders de l’opposition, dont un ancien vice-président et deux anciens ministres, à repartir vendredi soir. Ils se sont alors rendus au domicile de M. Ping.
Ce dernier a remercié « solennellement nos amis de toujours à l’extérieur comme à l’intérieur du Gabon pour leur appui au renforcement de la démocratie dans notre pays ».
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