
Tempête sur Tropiques FM, la radio des Français d’Outre-mer. Claudy Siar, son fondateur, a entamé ce vendredi son quatrième jour de grève de la faim devant l’entrée des locaux, boulevard des Îles à Issy-les-Moulineaux. Il en appelle au CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) pour régler un conflit qui l’oppose depuis trois ans à son associé, Stéphane Mouangué.
Dans un communiqué, diffusé jeudi soir, le CSA s’est dit « prêt à exercer une mission de conciliation ». Et précise avoir « mis en garde la station, le 4 février 2015, en raison d’une durée insuffisante des informations et rubriques locales ». Au cœur de ce conflit : une vision différente de « l’âme de la radio », créée en 2007, et qui compte quelque 197 000 auditeurs quotidiens. Claudy Siar accuse notamment son associé, Stéphane Mouangué, d’avoir « pris le contrôle de la radio » en 2012. Il l’avait lui-même quittée pendant 14 mois pour devenir délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outremer auprès de Nicolas Sarkozy. Et n’a jamais pu récupérer son poste. Il reproche également à son associé d’avoir ôté « sa sève » à la station, en supprimant certaines émissions. « Nous sommes une radio communautaire, censée représenter l’Outre-mer. Aujourd’hui, elle ne véhicule que des clichés et de la musique commerciale », déplore Claudy Siar.
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Dans un communiqué, diffusé jeudi soir, le CSA s’est dit « prêt à exercer une mission de conciliation ». Et précise avoir « mis en garde la station, le 4 février 2015, en raison d’une durée insuffisante des informations et rubriques locales ». Au cœur de ce conflit : une vision différente de « l’âme de la radio », créée en 2007, et qui compte quelque 197 000 auditeurs quotidiens. Claudy Siar accuse notamment son associé, Stéphane Mouangué, d’avoir « pris le contrôle de la radio » en 2012. Il l’avait lui-même quittée pendant 14 mois pour devenir délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outremer auprès de Nicolas Sarkozy. Et n’a jamais pu récupérer son poste. Il reproche également à son associé d’avoir ôté « sa sève » à la station, en supprimant certaines émissions. « Nous sommes une radio communautaire, censée représenter l’Outre-mer. Aujourd’hui, elle ne véhicule que des clichés et de la musique commerciale », déplore Claudy Siar.
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