Ali Bongo aurait séjourné à Alès précisément, dans le sud de la France. « J'ai d'abord retrouvé des camarades de classe de celui qui s'appelait à l'époque Alain Bongo, la famille s'étant convertie [à l'islam] en 1973, et les photos que j'ai retrouvées datent de 1965-1966, explique à RFI Caroline Froelig, la journaliste du Midi Libre qui a réalisé cette enquête. Ses "petits copains" se souviennent très bien de lui. C'était un petit peu particulier pour eux puisqu'il leur expliquait que son papa était vice-président du Gabon. Tous ne le croyaient pas d'ailleurs à l'époque. »
Pour s'assurer de la fiabilité de ces témoignages et de ces photos, la journaliste explique avoir comparé avec des photos officielles. « On reconnaît tout à fait le petit garçon », assure-t-elle. Elle ajoute avoir « multiplié les témoignages » et recoupé les informations entre les différentes déclarations.
La thèse de l'opposition mise à mal
Ces informations viennent en tout cas démonter une thèse chère à l'opposition gabonaise, selon laquelle Ali Bongo, fils et successeur à la présidence d'Omar Bongo, serait en fait un enfant nigérian adopté pendant la guerre du Biafra, à la fin des années 1960. Or, la loi gabonaise stipule que seul un Gabonais de naissance peut prétendre à la Présidence. Prouver qu'Ali Bongo était en France avant cette guerre, c'est prouver qu'il n'a pas été adopté pendant ou après.
Une thèse qui, avant d'être reprise par les opposants politiques gabonais, a été avancée par Pierre Péan. Mais pour lui, ces révélations ne changent rien. « J'affirme de façon absolue qu'Ali Bongo n'est pas le fils biologique de Joséphine Bongo et Albert Bernard Bongo », réagit le journaliste français sur RFI.
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Pour s'assurer de la fiabilité de ces témoignages et de ces photos, la journaliste explique avoir comparé avec des photos officielles. « On reconnaît tout à fait le petit garçon », assure-t-elle. Elle ajoute avoir « multiplié les témoignages » et recoupé les informations entre les différentes déclarations.
La thèse de l'opposition mise à mal
Ces informations viennent en tout cas démonter une thèse chère à l'opposition gabonaise, selon laquelle Ali Bongo, fils et successeur à la présidence d'Omar Bongo, serait en fait un enfant nigérian adopté pendant la guerre du Biafra, à la fin des années 1960. Or, la loi gabonaise stipule que seul un Gabonais de naissance peut prétendre à la Présidence. Prouver qu'Ali Bongo était en France avant cette guerre, c'est prouver qu'il n'a pas été adopté pendant ou après.
Une thèse qui, avant d'être reprise par les opposants politiques gabonais, a été avancée par Pierre Péan. Mais pour lui, ces révélations ne changent rien. « J'affirme de façon absolue qu'Ali Bongo n'est pas le fils biologique de Joséphine Bongo et Albert Bernard Bongo », réagit le journaliste français sur RFI.
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