Selon Jean Ping, les neuf juges de la Cour constitutionnelle sont maintenant face à un choix entre la stabilité et l’instabilité du Gabon. La stabilité ce serait de déclarer Jean Ping vainqueur après un recomptage des voix du Haut-Ogooué. L’instabilité durable et profonde, selon lui, ce serait de confirmer la victoire d’Ali Bongo. D’après Jean Ping, un verdict favorable au président contraindrait le peuple à prendre son destin en mains, parce qu’il n’aurait plus rien à perdre. Il a ajouté qu’il se tiendrait alors à ses côtés, qu’il irait jusqu’au bout pour faire respecter la vérité des urnes.
L’opposant s’est adressé aux magistrats de la Cour constitutionnelle eux-mêmes, leur demandant de dire le droit, de faire preuve de grandeur, de dépasser leurs intérêts personnels. Il a rappelé qu’en déposant un recours, il se comportait en légaliste. Maintenant, il attend que le recomptage des PV bureau de vote par bureau de vote fasse jaillir la vérité et ramène la sérénité dans le pays, car, « je suis un républicain et un démocrate. Je crois en l’Etat de droit », a-t-il affirmé. Pour lui, la Commission électorale et le ministère de l’Intérieur se sont fourvoyés en affichant leur soutien au président sortant avant d’appeler Ali Bongo « le président sorti ».
Scène de liesse au QG de l’opposition
Cette allocution s’est faite devant plusieurs centaines de militants. Des partisans réunis au QG, sur fond de chants religieux, parce que la chapelle ardente installée en mémoire des victimes des violences est toujours active. Il y a une sorte de haie d’honneur qui s’est formée, acclamant les personnalités politiques une à une. Puis, lorsque le chef de file de l’opposition est arrivé en faisant le V de la victoire ça a été la liesse. Les gens ont crié : « Jean Ping président ! Jean Ping c’est dosé », ce qui est un slogan de campagne. L’hymne gabonais a été entonné à deux reprises. Puis Jean Ping est rapidement reparti après son discours dans la même ambiance.
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L’opposant s’est adressé aux magistrats de la Cour constitutionnelle eux-mêmes, leur demandant de dire le droit, de faire preuve de grandeur, de dépasser leurs intérêts personnels. Il a rappelé qu’en déposant un recours, il se comportait en légaliste. Maintenant, il attend que le recomptage des PV bureau de vote par bureau de vote fasse jaillir la vérité et ramène la sérénité dans le pays, car, « je suis un républicain et un démocrate. Je crois en l’Etat de droit », a-t-il affirmé. Pour lui, la Commission électorale et le ministère de l’Intérieur se sont fourvoyés en affichant leur soutien au président sortant avant d’appeler Ali Bongo « le président sorti ».
Scène de liesse au QG de l’opposition
Cette allocution s’est faite devant plusieurs centaines de militants. Des partisans réunis au QG, sur fond de chants religieux, parce que la chapelle ardente installée en mémoire des victimes des violences est toujours active. Il y a une sorte de haie d’honneur qui s’est formée, acclamant les personnalités politiques une à une. Puis, lorsque le chef de file de l’opposition est arrivé en faisant le V de la victoire ça a été la liesse. Les gens ont crié : « Jean Ping président ! Jean Ping c’est dosé », ce qui est un slogan de campagne. L’hymne gabonais a été entonné à deux reprises. Puis Jean Ping est rapidement reparti après son discours dans la même ambiance.
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