Sans surprise, la défense de Simone Gbagbo a contesté la condamnation de cette dernière à vingt ans de prison, dans la nuit du 9 au 10 mars, un jugement qu’elle avait déjà qualifié de « scandaleux ».
Un pourvoi en cassation a en effet été annoncé lundi 16 mars à Abidjan, relançant la saga judiciaire autour de l’ex-première dame ivoirienne.
Ce pourvoi était attendu de la part de la défense mais il a aussi été demandé par le parquet général, qui avait vu ses réquisitions – dix ans de réclusion contre Simone Gbagbo – fortement alourdies dans le verdict rendu par la cour d’assises d’Abidjan.
QUESTION DE DROIT
« Le parquet a introduit un pourvoi en cassation au regard de la loi », a déclaré l’avocat général Simon Yabo Odi, sans préciser les motivations de ce pourvoi. « On s’est pourvu en cassation. La procédure est irrégulière et doit être frappée de nullité », a déclaré de son côté Habiba Touré, une avocate de Simone Gbagbo.
Il n’est pas possible de faire appel d’un verdict de cour d’assises dans le droit ivoirien. Il est possible en revanche de se pourvoir en cassation. La Cour de cassation examinera alors la justesse d’un verdict au regard du droit et non sur le fond.
« ATTENTAT CONTRE L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT »
Simone Gbagbo était jugée avec 78 co-accusés pour leur rôle dans la crise post-électorale ivoirienne, causée par le refus de son mari, l’ancien président Laurent Gbagbo, de reconnaître la victoire de l’actuel chef de l'État Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Les violences commises par les deux camps ont fait plus de 3 000 morts entre décembre 2010 et mai 2011. Mais seuls les pro-Gbagbo sont pour l’instant inquiétés, nourrissant les accusations de « justice des vainqueurs ».
Considérée comme une protagoniste majeure de la crise, l’ancienne « Dame de fer », à la personnalité très controversée, a été condamnée par la justice ivoirienne notamment pour « attentat contre l’autorité de l'État ».
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Un pourvoi en cassation a en effet été annoncé lundi 16 mars à Abidjan, relançant la saga judiciaire autour de l’ex-première dame ivoirienne.
Ce pourvoi était attendu de la part de la défense mais il a aussi été demandé par le parquet général, qui avait vu ses réquisitions – dix ans de réclusion contre Simone Gbagbo – fortement alourdies dans le verdict rendu par la cour d’assises d’Abidjan.
QUESTION DE DROIT
« Le parquet a introduit un pourvoi en cassation au regard de la loi », a déclaré l’avocat général Simon Yabo Odi, sans préciser les motivations de ce pourvoi. « On s’est pourvu en cassation. La procédure est irrégulière et doit être frappée de nullité », a déclaré de son côté Habiba Touré, une avocate de Simone Gbagbo.
Il n’est pas possible de faire appel d’un verdict de cour d’assises dans le droit ivoirien. Il est possible en revanche de se pourvoir en cassation. La Cour de cassation examinera alors la justesse d’un verdict au regard du droit et non sur le fond.
« ATTENTAT CONTRE L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT »
Simone Gbagbo était jugée avec 78 co-accusés pour leur rôle dans la crise post-électorale ivoirienne, causée par le refus de son mari, l’ancien président Laurent Gbagbo, de reconnaître la victoire de l’actuel chef de l'État Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Les violences commises par les deux camps ont fait plus de 3 000 morts entre décembre 2010 et mai 2011. Mais seuls les pro-Gbagbo sont pour l’instant inquiétés, nourrissant les accusations de « justice des vainqueurs ».
Considérée comme une protagoniste majeure de la crise, l’ancienne « Dame de fer », à la personnalité très controversée, a été condamnée par la justice ivoirienne notamment pour « attentat contre l’autorité de l'État ».
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