
Le mot autour duquel ce match va sûrement se jouer et qui va caractériser cette empoignade est lâché : combat.
Même si Marc Wilmots ne sait pas encore de quel effectif il disposera précisément avant samedi au coup d'envoi du match Côte d'Ivoire-Maroc, à cause de quelques joueurs en méforme, il a au moins une idée de l'état d'esprit qu'il compte imprimer au groupe qui sera sur sa feuille de match. Ainsi, à la conférence de presse d'avant match qu'il a co-animée hier, au Golf hôtel à Abidjan, avec son deuxième adjoint, Touré Kolo Habib, il a été formel : " Nous devons nous rassurer de l'état de forme de tout le groupe et ne pas faire d'erreurs. Car on a besoin d'une équipe qui va aller au combat", dira-t-il calmement mais fermement. Le mot autour duquel ce match va sûrement se jouer et qui va caractériser cette empoignade est lâché : combat. À ce niveau, le combat met aux prises le Roi Mohamed V et son homologue ivoirien Ouattara Alassane. Ce sera également un combat d'entraîneurs qui va opposer l'ancien sélectionneur des Eléphants, Hervé Renard, à Marc Wilmots qui préside aux destinés de la sélection depuis 8 mois seulement. Le Français (Renard), qui a gagné la Can 2015 avec ce groupe, connaît sa psychologie et son état d'esprit. Un point et un détail important pour lui. Qu'on pourrait qualifier d'atout. Il sait comment faire déjouer les Ivoiriens stratégiquement. " Ce n'est pas un secret, Renard nous connait. Depuis 2015, on est restés en contact avec lui, on s'appelle souvent d'ailleurs. Mais ici, il s'agit d'un match capital que nous avons besoin de gagner chez nous. Du coup, le contact change", souligne Salomon Kalou, le vice capitaine des Éléphants.
Face à cette situation, Marc Wilmots doit trouver une tactique pour contrer son collègue français. Ce samedi donc, c'est un match du quitte ou double, puisqu'il n'en aura pas un autre de rachat. C'est en cela que ce duel se transforme en combat entre les techniciens belge et français. Combat, il y en aura également entre les vingt-deux acteurs sur la pelouse, quatre vingt dix minutes durant. Chaque ballon sera disputé avec un esprit de combat. Chaque portion de la pelouse sera conquise dans cet même état d'esprit. Aussi, dans les travées du stade Houphouet-Boigny, ce sera une autre forme de combat entre supporters marocains et ivoiriens dans les tribunes. Le Maroc veut faire déferler 8000 supporters pour défier les Ivoiriens sur leur terre. Entre les dirigeants, ce sera le même combat pour le leadership. Afin de se targuer du ticket exclusif du groupe C qui mène droit au Mondial russe en juin 2018. On le voit, Marc Wilmots a lâché le mot "combat" sans peut-être lui donner un sens guerrier. Mais ce match ne sera rien d'autre qu'un combat. Au sens propre comme au figuré.
Edson Titi
Face à cette situation, Marc Wilmots doit trouver une tactique pour contrer son collègue français. Ce samedi donc, c'est un match du quitte ou double, puisqu'il n'en aura pas un autre de rachat. C'est en cela que ce duel se transforme en combat entre les techniciens belge et français. Combat, il y en aura également entre les vingt-deux acteurs sur la pelouse, quatre vingt dix minutes durant. Chaque ballon sera disputé avec un esprit de combat. Chaque portion de la pelouse sera conquise dans cet même état d'esprit. Aussi, dans les travées du stade Houphouet-Boigny, ce sera une autre forme de combat entre supporters marocains et ivoiriens dans les tribunes. Le Maroc veut faire déferler 8000 supporters pour défier les Ivoiriens sur leur terre. Entre les dirigeants, ce sera le même combat pour le leadership. Afin de se targuer du ticket exclusif du groupe C qui mène droit au Mondial russe en juin 2018. On le voit, Marc Wilmots a lâché le mot "combat" sans peut-être lui donner un sens guerrier. Mais ce match ne sera rien d'autre qu'un combat. Au sens propre comme au figuré.
Edson Titi