Quand la loi entre dans la chambre conjugale, elle a des conséquences pour le moins surprenantes. Jean-Louis, un niçois de 51 ans, l'a appris à ses dépens. La cour d'appel d'Aix-en-Provence a prononcé, en mai dernier, le divorce à ses torts exclusifs pour ne pas avoir honoré suffisamment son épouse. Il devra en outre verser à son ex-femme Monique 10.000 euros de dommages et intérêts. Motif: il ne lui a pas suffisamment fait l'amour au cours de leurs 21 années de vie commune.
«Les relations s'étaient simplement espacées au fil du temps...»
Pourtant, Jean-Louis n'a pas manqué de se défendre. « Les relations s'étaient simplement espacées au fil du temps », a-t-il tenté d'expliquer aux juges. Pour justifier ses refus, il évoquait notamment « une fatigue chronique générée par les horaires de travail » ou encore « des problèmes de santé ». Mais rien n'y a fait. Si la décision de justice semble étonnante - voire choquante pour certains - elle s'appuie bel et bien sur le code civil. La loi dispose que « les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie », ce qui implique avoir des relations sexuelles. Ce type de cas est néanmoins exceptionnel. Le seul précédent en France datait de l'année 2000.
rmc.fr
«Les relations s'étaient simplement espacées au fil du temps...»
Pourtant, Jean-Louis n'a pas manqué de se défendre. « Les relations s'étaient simplement espacées au fil du temps », a-t-il tenté d'expliquer aux juges. Pour justifier ses refus, il évoquait notamment « une fatigue chronique générée par les horaires de travail » ou encore « des problèmes de santé ». Mais rien n'y a fait. Si la décision de justice semble étonnante - voire choquante pour certains - elle s'appuie bel et bien sur le code civil. La loi dispose que « les époux s'obligent mutuellement à une communauté de vie », ce qui implique avoir des relations sexuelles. Ce type de cas est néanmoins exceptionnel. Le seul précédent en France datait de l'année 2000.
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