« Les juges ont décidé qu'une enquête sur la situation en Afghanistan à ce stade ne servirait pas les intérêts de la justice », indique la CPI dans un communiqué. En novembre 2017, la procureure générale de la Cour Fatou Bensouda avait annoncé qu'elle allait demander aux juges l'autorisation d'ouvrir une enquête sur des crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés commis depuis 2003 en Afghanistan, notamment par l'armée américaine.
Compte tenu des informations fournies par la procureure, les juges concluent qu'il existait « une base raisonnable permettant de considérer que des crimes relevant de la compétence de la CPI auraient été commis en Afghanistan. » Mais ils relèvent également « le manque de coopération dont le procureur a bénéficié et qui risque de se raréfier si une enquête était autorisée, entravant les chances de succès des enquêtes et des poursuites, ainsi que la nécessité pour la Cour d'utiliser ses ressources en accordant la priorité aux activités qui auraient de meilleures chances de réussir. » « La situation actuelle en Afghanistan est telle qu'elle rend extrêmement difficile la réussite d'une enquête et de poursuites », estiment-ils.
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Compte tenu des informations fournies par la procureure, les juges concluent qu'il existait « une base raisonnable permettant de considérer que des crimes relevant de la compétence de la CPI auraient été commis en Afghanistan. » Mais ils relèvent également « le manque de coopération dont le procureur a bénéficié et qui risque de se raréfier si une enquête était autorisée, entravant les chances de succès des enquêtes et des poursuites, ainsi que la nécessité pour la Cour d'utiliser ses ressources en accordant la priorité aux activités qui auraient de meilleures chances de réussir. » « La situation actuelle en Afghanistan est telle qu'elle rend extrêmement difficile la réussite d'une enquête et de poursuites », estiment-ils.
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