La justice ivoirienne a inculpé et écroué mardi 19 février à Abidjan le dirigeant du premier syndicat des professeurs d’universités publiques de Côte d’Ivoire, Johnson Zamina Kouassi. Parmi les motifs : « troubles à l’ordre public », a-t-on appris de source syndicale.
« Le camarade Johnson Zamina Kouassi, secrétaire général et porte-parole de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs (Cnec), a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pour troubles à l’ordre public et politique, séquestration, flagrant délit, injures », a expliqué Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme qui regroupe une cinquantaine de syndicats de fonctionnaires.
La trêve sociale encore fragilisée
« Nous allons nous mobiliser pour faire face à cette situation qui bafoue les libertés syndicales », a-t-il ajouté. Théodore Gnagna Zadi avait annoncé auparavant l’arrestation du syndicaliste lundi, menaçant de rompre la fragile « trêve sociale » et dénonçant une « violation des libertés syndicales en Côte d’Ivoire ».
Pour Théodore Gnagna Zadi, meneur d’une importante grève de la fonction publique en 2017, « cette arrestation abusive suspend une trêve sociale » signée en août 2017 entre le gouvernement et les syndicats moyennant le paiement, sur plusieurs années, d’arriérés de salaires pour environ 130 000 fonctionnaires, soit 70% des effectifs de la fonction publique. Malgré cette trêve, de nombreux mouvements sociaux touchent le secteur public, dont l’enseignement.
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« Le camarade Johnson Zamina Kouassi, secrétaire général et porte-parole de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs (Cnec), a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pour troubles à l’ordre public et politique, séquestration, flagrant délit, injures », a expliqué Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme qui regroupe une cinquantaine de syndicats de fonctionnaires.
La trêve sociale encore fragilisée
« Nous allons nous mobiliser pour faire face à cette situation qui bafoue les libertés syndicales », a-t-il ajouté. Théodore Gnagna Zadi avait annoncé auparavant l’arrestation du syndicaliste lundi, menaçant de rompre la fragile « trêve sociale » et dénonçant une « violation des libertés syndicales en Côte d’Ivoire ».
Pour Théodore Gnagna Zadi, meneur d’une importante grève de la fonction publique en 2017, « cette arrestation abusive suspend une trêve sociale » signée en août 2017 entre le gouvernement et les syndicats moyennant le paiement, sur plusieurs années, d’arriérés de salaires pour environ 130 000 fonctionnaires, soit 70% des effectifs de la fonction publique. Malgré cette trêve, de nombreux mouvements sociaux touchent le secteur public, dont l’enseignement.
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