
© Autre presse par DR Manifestation d`élèves contre la grève des enseignants devant le siège du ministère de l`éducation nationale Lundi 15 avril 2013, Plateau.
Cela rigole dans l’enceinte du lycée sainte Marie à Cocody Saint Jean. Les cours ont en effet repris à Abidjan comme partout dans le pays depuis lundi et les enseignants répondent désormais présents à l’appel depuis que le président Ouattara a décidé de débloquer les salaires des fonctionnaires.
Pour ces élèves de classe de seconde, la crainte de l’année blanche s’éloigne donc :
« Il y avait la grève. Les professeurs ne venaient pas parce qu’ils étaient fâchés, mais il n’y avait pas cours jusqu’à 17 heures. Il y avait cours jusqu’à 12h15 à cause de la grève », explique cet élève. « Du coup, on révisait un peu en classe, on bavardait, mais maintenant le calme règne. Tout le monde est là », précise cet autre.
Les enseignants du secteur public ont donc repris le chemin des classes, mais les négociations se poursuivent, car ils aimeraient que l‘Etat s’acquitte d’arriérés de salaires remontant à 2007. « Deux points ont déjà été résolus par le président de la République dans le discours qu’il a tenu le 1er mai. C’est-à-dire le déblocage des avancements et puis le redressement des ponctions opérées sur les salaires des enseignements. Donc c’est vraiment une avancée importante. Mais cela ne doit pas occulter la préoccupation majeure aujourd’hui pour les enseignants de Côte d’Ivoire qui est le paiement restant des arriérés et ce pour quoi nous nous battons. Et nous continuerons de nous battre », déclare Jean Yves Koutouan Abonga le porte-parole du syndicat des enseignants.
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Pour ces élèves de classe de seconde, la crainte de l’année blanche s’éloigne donc :
« Il y avait la grève. Les professeurs ne venaient pas parce qu’ils étaient fâchés, mais il n’y avait pas cours jusqu’à 17 heures. Il y avait cours jusqu’à 12h15 à cause de la grève », explique cet élève. « Du coup, on révisait un peu en classe, on bavardait, mais maintenant le calme règne. Tout le monde est là », précise cet autre.
Les enseignants du secteur public ont donc repris le chemin des classes, mais les négociations se poursuivent, car ils aimeraient que l‘Etat s’acquitte d’arriérés de salaires remontant à 2007. « Deux points ont déjà été résolus par le président de la République dans le discours qu’il a tenu le 1er mai. C’est-à-dire le déblocage des avancements et puis le redressement des ponctions opérées sur les salaires des enseignements. Donc c’est vraiment une avancée importante. Mais cela ne doit pas occulter la préoccupation majeure aujourd’hui pour les enseignants de Côte d’Ivoire qui est le paiement restant des arriérés et ce pour quoi nous nous battons. Et nous continuerons de nous battre », déclare Jean Yves Koutouan Abonga le porte-parole du syndicat des enseignants.
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