Diomonde Megbe dit craindre pour sa vie. Il a le sentiment d'être entre le marteau et l'enclume, considéré par les autorités comme le fauteur de troubles et par sa base comme vendu au gouvernement parce qu'il prône la négociation et non la fermeté, même depuis la mort de leurs quatre compagnons : « Présentement, tout le monde est excité par rapport à la mort de nos frères au Corridor. Et hier, j’ai été obligé de faire une déclaration à la télévision pour dire à tous les ex-combattants de se calmer et de rester tranquilles. Nous allons négocier avec le pouvoir en place pour avoir gain de cause. Si nous rentrons dans la violence, on ne pourra rien régler. Même quand on finit une guerre, on vient s’asseoir et on discute. On trouve des solutions. »
Lire la suite
Lire la suite