Alain-Richard Donwahi est arrivé vendredi 13 janvier à la mi-journée à Bouaké, afin de s’entretenir avec les responsables des mutins dans la résidence du préfet. Dans la délégation du ministre, on retrouve notamment le général Sékou Touré (chef d’état-major de l’armée), le général de brigade Nicolas Kouadio Kouako (commandant supérieur de la gendarmerie), Issiaka Ouattara (commandant en second de la Garde républicaine) et Chérif Ousmane (commandant en second du Groupe de sécurité de la présidence de la République).
Dans la matinée, environ 200 manifestants s’étaient rassemblés sur le rond-point de la préfecture de Bouaké, afin de « mettre un terme à la révolte (des militaires) ». « Nous sommes fatigués de leurs agissements. Nous allons prendre nos responsabilités et descendre dans la rue », avait annoncé jeudi Yacouba Traoré, un notable, et l’un des initiateurs de cette manifestation.
Au bout de quelques minutes, des soldats arrivés à bord de camions militaires ont tiré en l’air pour disperser la foule. En vain : les manifestants, dont le nombre avait gonflé, approchant les 300 ou 400, sont revenus, faisant refluer les mutins dans leurs casernes. « Libérez Bouaké ! », « On a faim, on veut travailler ! », ont alors scandé les manifestants.
“Mettre la pression”
Dans la nuit de mercredi à jeudi matin, les militaires avaient tiré en l’air pour “mettre la pression sur le gouvernement” avant l’arrivée du ministre. ”Nous attendons notre argent demain (vendredi). Ce qui compte, c’est l’argent”, avait déclaré l’un des mutins à l’AFP.
Les mutins, dont le mouvement s’était étendu le week-end dernier à la plupart des casernes du pays, réclament le paiement de primes, des augmentations de solde, une promotion plus rapide entre les grades ainsi que des logements. Des revendications auxquelles le ministre de la Défense a accédé en partie en signant samedi un accord de sortie de crise.
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Dans la matinée, environ 200 manifestants s’étaient rassemblés sur le rond-point de la préfecture de Bouaké, afin de « mettre un terme à la révolte (des militaires) ». « Nous sommes fatigués de leurs agissements. Nous allons prendre nos responsabilités et descendre dans la rue », avait annoncé jeudi Yacouba Traoré, un notable, et l’un des initiateurs de cette manifestation.
Au bout de quelques minutes, des soldats arrivés à bord de camions militaires ont tiré en l’air pour disperser la foule. En vain : les manifestants, dont le nombre avait gonflé, approchant les 300 ou 400, sont revenus, faisant refluer les mutins dans leurs casernes. « Libérez Bouaké ! », « On a faim, on veut travailler ! », ont alors scandé les manifestants.
“Mettre la pression”
Dans la nuit de mercredi à jeudi matin, les militaires avaient tiré en l’air pour “mettre la pression sur le gouvernement” avant l’arrivée du ministre. ”Nous attendons notre argent demain (vendredi). Ce qui compte, c’est l’argent”, avait déclaré l’un des mutins à l’AFP.
Les mutins, dont le mouvement s’était étendu le week-end dernier à la plupart des casernes du pays, réclament le paiement de primes, des augmentations de solde, une promotion plus rapide entre les grades ainsi que des logements. Des revendications auxquelles le ministre de la Défense a accédé en partie en signant samedi un accord de sortie de crise.
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