La réforme de la Commission électorale indépendante est au cœur des revendications politiques depuis plusieurs mois. L’institution qui a proclamé les résultats provisoires des élections locales du 13 octobre dernier, présidée depuis 2010 par Youssouf Bakayoko, est régulièrement décriée dans les rangs de l’opposition.
Mais, alors que la chambre administrative de la Cour suprême doit encore entamer l’étude des recours en annulation déposés par des candidats aux élections locales, il faudra attendre plusieurs semaines avant de connaître les contours exacts de la réforme envisagée par l’exécutif.
Les négociations espérées n’ont pas eu lieu
Lors de son discours à la nation du 6 août 2018, à la veille de la commémoration de l’Indépendance, le président Alassane Ouattara avait déclaré : « Comme le recommande la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, j’ai instruit le gouvernement à l’effet de réexaminer la composition de la Commission électorale indépendante et je souhaite en effet que les prochaines élections soient inclusives et sans violence. »
Cette annonce avait suscité l’espoir chez les opposants, qui s’attendaient à l’ouverture de négociations sur ce dossier avant les élections municipales et régionales du 13 octobre. Il n’en fut rien.
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Mais, alors que la chambre administrative de la Cour suprême doit encore entamer l’étude des recours en annulation déposés par des candidats aux élections locales, il faudra attendre plusieurs semaines avant de connaître les contours exacts de la réforme envisagée par l’exécutif.
Les négociations espérées n’ont pas eu lieu
Lors de son discours à la nation du 6 août 2018, à la veille de la commémoration de l’Indépendance, le président Alassane Ouattara avait déclaré : « Comme le recommande la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, j’ai instruit le gouvernement à l’effet de réexaminer la composition de la Commission électorale indépendante et je souhaite en effet que les prochaines élections soient inclusives et sans violence. »
Cette annonce avait suscité l’espoir chez les opposants, qui s’attendaient à l’ouverture de négociations sur ce dossier avant les élections municipales et régionales du 13 octobre. Il n’en fut rien.
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