Il est 9h30. Les juges entrent dans la salle d'audience. La défense veut démontrer que son client est tout sauf un « milicien », comme le décrit le procureur. Elle soutient que Charles Blé Goudé ne collaborait pas avec les mouvements armés, tel. que le Groupement des patriotes pour la paix (GPP). Pour la défense, le procureur a mal interprété les discours de son client et donne comme exemple cette allocution prononcée le 14 décembre 2010, comme le rapporte Me Jean Serge Gbougnon.
« L’accusation occulte la partie la plus importante du discours de Mr. Charles Blé Goudé. En effet, celui-ci dit : "Vous m’avez porté un message. Je l’ai compris mais, je le répète, je ne veux pas de guerre dans mon pays. Je pense qu’on peut écouter cette situation. J’ai été nommé ministre de l’Emploi et de la Jeunesse. Ce n’est pas pour vous amener à faire la guerre ; c’est pour vous trouver du travail" », a tenu à souligner Me Jean Serge Gbougnon.
Vêtu d'une tenue traditionnelle blanche, un pagne bleu ciel en bandoulière, Charles Blé Goudé prend un air serein lorsque ses avocats expliquent qu'il n'y a pas suffisamment de preuves pour attester qu'il était à l'origine du recrutement de jeunes au sein de l'armée.
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« L’accusation occulte la partie la plus importante du discours de Mr. Charles Blé Goudé. En effet, celui-ci dit : "Vous m’avez porté un message. Je l’ai compris mais, je le répète, je ne veux pas de guerre dans mon pays. Je pense qu’on peut écouter cette situation. J’ai été nommé ministre de l’Emploi et de la Jeunesse. Ce n’est pas pour vous amener à faire la guerre ; c’est pour vous trouver du travail" », a tenu à souligner Me Jean Serge Gbougnon.
Vêtu d'une tenue traditionnelle blanche, un pagne bleu ciel en bandoulière, Charles Blé Goudé prend un air serein lorsque ses avocats expliquent qu'il n'y a pas suffisamment de preuves pour attester qu'il était à l'origine du recrutement de jeunes au sein de l'armée.
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