
En Côte d'Ivoire, comment convaincre quelque 74 000 anciens combattants de rendre leurs armes et de retourner à la vie civile ? C’est le défi qu’a relevé l’Autorité de DDR, autrement dit, l’Autorité de désarmement, démobilisation et réinsertion. Pendant trois ans, son directeur ivoirien, Fidèle Sarrasaro, a eu maille à partir avec les « Comzon », les anciens chefs de guerre ivoiriens. Dans cette tâche, il a été secondé par un ancien officier français, aujourd’hui consultant international, le général Clément-Bollée. Ce mardi, au terme de sa mission à Abidjan, Bruno Clément-Bollée se confie au micro de Christophe Boisbouvier.
« Si l’on veut assurer la durabilité du processus [de réintégration], il faut faire attention à la réintégration sociale. Faire en sorte que l’ex-combattant se sente bien dans le milieu, dans le village, dans la communauté dans laquelle il rentre. […] Ce serait trop facile de leur donner de l’argent et de les laisser se débrouiller. Non, il y a un processus qui a été mis en place.
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« Si l’on veut assurer la durabilité du processus [de réintégration], il faut faire attention à la réintégration sociale. Faire en sorte que l’ex-combattant se sente bien dans le milieu, dans le village, dans la communauté dans laquelle il rentre. […] Ce serait trop facile de leur donner de l’argent et de les laisser se débrouiller. Non, il y a un processus qui a été mis en place.
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