A Bouaké, après la mutinerie du début du mois, des soldats ivoiriens s'étaient soulevés et avaient obtenu le versement d'une prime. Ce mercredi 25 janvier dans cette ville, une cérémonie du pardon est organisée depuis la fin de la matinée. Au Palais du Carnaval, des représentants des autorités religieuse, administrative, militaire, et des représentants des mutins ont demandé pardon pour leurs actions.
Entouré d’une dizaine de mutins, le sergent Yacouba Diallo désigné comme leur porte-parole a reconnu des fautes : brutalité, violence, menaces, vols, utilisation d’armes. Il a admis que ces actions avaient entraîné la psychose, une méfiance envers l’armée et terni l’image du pays.
« Nous en sommes entièrement coupables et responsables », a admis le sergent avant de se confondre en excuses et de demander pardon, du plus profond de son cœur, pour les manquements à la discipline et le non-respect des droits. Yacouba Diallo a promis que désormais les mutins respecteraient la hiérarchie, avant de descendre avec les autres pour saluer, au garde-à-vous, leurs supérieurs.
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Entouré d’une dizaine de mutins, le sergent Yacouba Diallo désigné comme leur porte-parole a reconnu des fautes : brutalité, violence, menaces, vols, utilisation d’armes. Il a admis que ces actions avaient entraîné la psychose, une méfiance envers l’armée et terni l’image du pays.
« Nous en sommes entièrement coupables et responsables », a admis le sergent avant de se confondre en excuses et de demander pardon, du plus profond de son cœur, pour les manquements à la discipline et le non-respect des droits. Yacouba Diallo a promis que désormais les mutins respecteraient la hiérarchie, avant de descendre avec les autres pour saluer, au garde-à-vous, leurs supérieurs.
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