
L'AFFDO-CI, l'Association des femmes et familles des détenus d'opinion, se dit inquiète des conditions de détentions d'un certain nombre de leurs proches ou parents. Selon Désirée Douati, la présidente de l'association, depuis 2011 sur 300 personnes arrêtées, si 120 ont été condamnées, 180 restent toujours dans l'attente d'un jugement.
« Les conditions de détention sont aujourd'hui très, très, très difficiles. Les conditions sont même inhumaines. Il y a le surpeuplement dans les cellules et les droits des prisonniers ne sont pas respectés. Le droit pénal ivoirien nous dit que la détention préventive et de 18 mois. Aujourd'hui, les 300 personnes en prison ont pour la plupart fait 7 ans de détention préventive. De 2011 à 2018, nous n'avons fait que du lobbying, mais ils savaient que nos parents n'arrêtent pas de mourir en cascade. C'est vraiment un cri de désespoir, c'est un cri de coeur que nous lançons aux autorités ivoiriennes. Nous plaidons afin qu'ils libèrent nos parents », explique Désirée Douati.
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« Les conditions de détention sont aujourd'hui très, très, très difficiles. Les conditions sont même inhumaines. Il y a le surpeuplement dans les cellules et les droits des prisonniers ne sont pas respectés. Le droit pénal ivoirien nous dit que la détention préventive et de 18 mois. Aujourd'hui, les 300 personnes en prison ont pour la plupart fait 7 ans de détention préventive. De 2011 à 2018, nous n'avons fait que du lobbying, mais ils savaient que nos parents n'arrêtent pas de mourir en cascade. C'est vraiment un cri de désespoir, c'est un cri de coeur que nous lançons aux autorités ivoiriennes. Nous plaidons afin qu'ils libèrent nos parents », explique Désirée Douati.
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