Pelleteuses en action sur un paysage lunaire au bord de l’eau, une grue de 100 mètres déchargeant un amas de fers à béton… Leader en Afrique de l’Ouest, le port d’Abidjan, qui assure 90 % des échanges extérieurs de la Côte d’Ivoire, s’est lancé dans un vaste projet de modernisation de ses installations, afin de maintenir sa position mais surtout rivaliser avec ceux de Tanger, au Maroc, et de Durban, en Afrique du Sud.
Les travaux, qui ont commencé en 2012, sont pilotés par des ingénieurs et ouvriers chinois, dont le pays finance ce programme à hauteur de 1 100 milliards de francs CFA (1,67 milliard d’euros). « Ce chantier, qui emploie 300 personnes [en majorité des Chinois], s’achèvera en août et fera de ce terminal le plus grand d’Afrique de l’Ouest », explique Rui Zhui, responsable de la qualité pour China Harbour Engineering Company.
« A partir de 2020, le port d’Abidjan pourra accueillir les plus grands navires qui fréquentent les côtes africaines », affirme à l’AFP Hien Sié, le directeur général du port. « Nous avons pris l’option de construire un terminal avec 16 mètres de tirant d’eau [la partie immergée du navire] pour anticiper l’avenir. Ce deuxième terminal peut nous faire vivre encore un siècle », poursuit-il, rappelant que le premier terminal à conteneurs, exploité depuis 2004 par le groupe français Bolloré, « ne pouvait plus contenir que des navires à 11,5 mètres de tirant d’eau » maximum.
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Les travaux, qui ont commencé en 2012, sont pilotés par des ingénieurs et ouvriers chinois, dont le pays finance ce programme à hauteur de 1 100 milliards de francs CFA (1,67 milliard d’euros). « Ce chantier, qui emploie 300 personnes [en majorité des Chinois], s’achèvera en août et fera de ce terminal le plus grand d’Afrique de l’Ouest », explique Rui Zhui, responsable de la qualité pour China Harbour Engineering Company.
« A partir de 2020, le port d’Abidjan pourra accueillir les plus grands navires qui fréquentent les côtes africaines », affirme à l’AFP Hien Sié, le directeur général du port. « Nous avons pris l’option de construire un terminal avec 16 mètres de tirant d’eau [la partie immergée du navire] pour anticiper l’avenir. Ce deuxième terminal peut nous faire vivre encore un siècle », poursuit-il, rappelant que le premier terminal à conteneurs, exploité depuis 2004 par le groupe français Bolloré, « ne pouvait plus contenir que des navires à 11,5 mètres de tirant d’eau » maximum.
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