
© AFP par SIA KAMBOU Signature de la charte de la Coalition Nationale pour le Changement, en présence des principaux représentants de l`opposition Vendredi 15 Mai 2015 . Abidjan. Les leaders de l`opposition ivoirienne et des candidats déclarés aux prochaines élections présidentielles, dont l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny étaient présents à la cérémonie de signature de la charte la Coalition nationale pour le changement (CNC)
À quatre mois de l’élection présidentielle, les principaux partis affûtent leurs lames. Samedi 13 juin, la Coalition nationale pour le changement (CNC) a annoncé qu’elle tiendrait ses trois premiers meeting à Abidjan, le 20 juin à Yopougon, le 27 juin à Koumassi et le 8 juillet sur la place de la République, dans le quartier du Plateau à Abidjan. L’annonce a été faite par Laurent Akoun, l’un des chef de file des frondeurs du Front populaire ivoirien (FPI), lors d’une conférence de presse à la résidence privée de l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, dans la capitale économique ivoirienne.
Le CNC en meeting
« La CNC a décidé de tenir trois meetings (…) afin d’amener le pouvoir à discuter des conditions d’élections justes pour éviter une autre crise à la Côte d’Ivoire. Nous nous donnerons les moyens de les organiser. Nous lançons un appel à la mobilisation », a déclaré ce fidèle de Laurent Gbagbo qui conteste, avec Abou Drahamane Sangaré, l’autorité de Pascal Affi N’Guessan comme président du FPI.
La coalition composée de cadres de l’opposition et de frondeurs de partis de la majorité dénonce les conditions d’organisation de l’élection d’octobre. Notamment « un mode opératoire conçu et mis en oeuvre de façon unilatérale par le pouvoir en place ».
« Nous dénonçons une volonté manifeste du pouvoir d’organiser des fraudes sur le recensement électoral » démarré le 1er juin, a déclaré à l’AFP Bertin Konan Kouadio, dit « KKB », un cadre de la CNC. « Une élection se gagne à partir des listes électorales », a-t-il poursuivi, accusant le pouvoir de se « tailler des listes électorales sur mesure (…) sur lesquelles seront inscrits ses partisans ».
Appel au boycott du recensement
Si le FPI-tendance Sangaré est membre de la CNC, sa stratégie semble légèrement différente. Dans un communiqué publié le 15 juin, son porte-parole par intérim a lancé un appel « au boycott des activités initiées et entreprises par la Commission électorale dans son format actuel ». « Il n’y aura pas d’élections dans ce pays aussi longtemps que le régime Ouattara voudra gouverner par et dans la fraude, les raccourcis et la violence », peut-on lire dans le communiqué. « Le FPI entend utiliser tous les moyens démocratiques et légaux pour mener à bien l’exécution de son mot d’ordre de boycott du recensement électoral sur l’ensemble du territoire national », poursuit le texte.
Dans le même communiqué, la tendance fidèle à Laurent Gbagbo est allée jusqu’à réveiller le thème de inéligibilité du chef de l’État : « Ouattara sait qu’aux termes de la Constitution, il n’est pas éligible à la présidence ivoirienne et qu’il n’y a été candidat que conformément aux arrangements politiques consentis à Pretoria, uniquement à titre exceptionnel, par les présidents Laurent Gbagbo et Thabo Mbeki. »
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Le CNC en meeting
« La CNC a décidé de tenir trois meetings (…) afin d’amener le pouvoir à discuter des conditions d’élections justes pour éviter une autre crise à la Côte d’Ivoire. Nous nous donnerons les moyens de les organiser. Nous lançons un appel à la mobilisation », a déclaré ce fidèle de Laurent Gbagbo qui conteste, avec Abou Drahamane Sangaré, l’autorité de Pascal Affi N’Guessan comme président du FPI.
La coalition composée de cadres de l’opposition et de frondeurs de partis de la majorité dénonce les conditions d’organisation de l’élection d’octobre. Notamment « un mode opératoire conçu et mis en oeuvre de façon unilatérale par le pouvoir en place ».
« Nous dénonçons une volonté manifeste du pouvoir d’organiser des fraudes sur le recensement électoral » démarré le 1er juin, a déclaré à l’AFP Bertin Konan Kouadio, dit « KKB », un cadre de la CNC. « Une élection se gagne à partir des listes électorales », a-t-il poursuivi, accusant le pouvoir de se « tailler des listes électorales sur mesure (…) sur lesquelles seront inscrits ses partisans ».
Appel au boycott du recensement
Si le FPI-tendance Sangaré est membre de la CNC, sa stratégie semble légèrement différente. Dans un communiqué publié le 15 juin, son porte-parole par intérim a lancé un appel « au boycott des activités initiées et entreprises par la Commission électorale dans son format actuel ». « Il n’y aura pas d’élections dans ce pays aussi longtemps que le régime Ouattara voudra gouverner par et dans la fraude, les raccourcis et la violence », peut-on lire dans le communiqué. « Le FPI entend utiliser tous les moyens démocratiques et légaux pour mener à bien l’exécution de son mot d’ordre de boycott du recensement électoral sur l’ensemble du territoire national », poursuit le texte.
Dans le même communiqué, la tendance fidèle à Laurent Gbagbo est allée jusqu’à réveiller le thème de inéligibilité du chef de l’État : « Ouattara sait qu’aux termes de la Constitution, il n’est pas éligible à la présidence ivoirienne et qu’il n’y a été candidat que conformément aux arrangements politiques consentis à Pretoria, uniquement à titre exceptionnel, par les présidents Laurent Gbagbo et Thabo Mbeki. »
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