
Le président du Front populaire ivoirien (Fpi) Pascal Affi N'Guessan était le samedi 18 janvier 2015 l'invité de Radio Côte d'Ivoire. Au cours de l'entretien, Affi N'Guessan est revenu sur la crise dans son parti tout en levant le voile sur la date probable de la tenue du congrès de sa formation politique.
Affi N'Guessan a révélé que le bras de fer que des responsables de son parti engagent avec lui a commencé après les présidentielles de 2010.
« Il y a un certain nombre de camarades qui depuis la crise postélectorale, parce qu'ils n'ont pas été emprisonnés ont fait le choix de s'approprier la direction du Front populaire ivoirien. Et même lorsque je suis sorti de prison, ces camarades ont tenté d'empêcher que je prenne les rênes du parti.
Et depuis 2013, nous sommes dans un bras de fer qui a eu plusieurs péripéties. Il y a eu des dissensions qui sont nées à la suite du recensement général de la population, lorsqu'il s'agissait de savoir s'il fallait mettre fin au boycott ou pas.
Lorsque j'ai décidé de remanier le secrétariat général du Front populaire ivoirien, cela avait soulevé des protestations de la part de ces mêmes camarades.
Ceux-ci se sont dressés contre moi par rapport à la Commission électorale indépendante, par rapport à la participation du Front populaire ivoirien aux élections à venir », a confié le premier responsable du Fpi.
Qui a levé un coin de voile sur la date probable du congrès du Fpi : « La date sera impactée par les procédures judiciaires en cours à travers le procès en assise qui fait que nous ne pouvons pas l'indiquer avec précision. Il faut que nous ayons une bonne visibilité en ce qui concerne le calendrier des procès pour pouvoir insérer la date du congrès.
Mais je pense qu'il faut s'attendre au mois de mars 2015 ». S'agissant de la participation du Fpi à l'élection présidentielle de 2015, Pascal Affi N'Guessan dit être pour le principe de la participation de son parti à ce scrutin.
D'ailleurs, « Ça fait l'objet de grand débat à l'intérieur du parti. Mais à l'heure actuelle, je peux dire qu'au delà des divergences que nous observons avec certains camarades, le principe de la participation aux élections à venir a été admis» .
Par ailleurs il a balayé du revers de la main les allégations faisant état de ce qu'il aurait reçu six milliards pour la réhabilitation de sa résidence. « . Je n'ai pas retrouvé ma résidence.
C'est la dépendance qui servait au service de sécurité, un petit bâtiment de trois pièces que j'ai aménagé en bureau pour pouvoir travailler. Sinon, le grand bâtiment luimême contrairement à ce que beaucoup de gens racontent est encore en ruine.
On annonce que j'ai reçu des centaines de millions, d'autres parlent de six milliards. Ma maison est encore en ruine. Elle n'est pas réhabilitée.
La résidence de Bongouanou a été incendiée. Je n'ai pas de résidence. A l'heure actuelle, j'habite une maison qui a été prêtée par une amie à mon épouse. Pour le moment grâce à Dieu, elle ne nous réclame pas de loyers.
Nous essayons de vivre là en attendant que les sanctions qui pèsent sur nous soient levées, que nous ayons accès à notre compte pour pouvoir trouver une maison pour vivre dans la sérénité ».
Par Par Abdoulaye Touré
In L'Intelligent d'Abidjan
Affi N'Guessan a révélé que le bras de fer que des responsables de son parti engagent avec lui a commencé après les présidentielles de 2010.
« Il y a un certain nombre de camarades qui depuis la crise postélectorale, parce qu'ils n'ont pas été emprisonnés ont fait le choix de s'approprier la direction du Front populaire ivoirien. Et même lorsque je suis sorti de prison, ces camarades ont tenté d'empêcher que je prenne les rênes du parti.
Et depuis 2013, nous sommes dans un bras de fer qui a eu plusieurs péripéties. Il y a eu des dissensions qui sont nées à la suite du recensement général de la population, lorsqu'il s'agissait de savoir s'il fallait mettre fin au boycott ou pas.
Lorsque j'ai décidé de remanier le secrétariat général du Front populaire ivoirien, cela avait soulevé des protestations de la part de ces mêmes camarades.
Ceux-ci se sont dressés contre moi par rapport à la Commission électorale indépendante, par rapport à la participation du Front populaire ivoirien aux élections à venir », a confié le premier responsable du Fpi.
Qui a levé un coin de voile sur la date probable du congrès du Fpi : « La date sera impactée par les procédures judiciaires en cours à travers le procès en assise qui fait que nous ne pouvons pas l'indiquer avec précision. Il faut que nous ayons une bonne visibilité en ce qui concerne le calendrier des procès pour pouvoir insérer la date du congrès.
Mais je pense qu'il faut s'attendre au mois de mars 2015 ». S'agissant de la participation du Fpi à l'élection présidentielle de 2015, Pascal Affi N'Guessan dit être pour le principe de la participation de son parti à ce scrutin.
D'ailleurs, « Ça fait l'objet de grand débat à l'intérieur du parti. Mais à l'heure actuelle, je peux dire qu'au delà des divergences que nous observons avec certains camarades, le principe de la participation aux élections à venir a été admis» .
Par ailleurs il a balayé du revers de la main les allégations faisant état de ce qu'il aurait reçu six milliards pour la réhabilitation de sa résidence. « . Je n'ai pas retrouvé ma résidence.
C'est la dépendance qui servait au service de sécurité, un petit bâtiment de trois pièces que j'ai aménagé en bureau pour pouvoir travailler. Sinon, le grand bâtiment luimême contrairement à ce que beaucoup de gens racontent est encore en ruine.
On annonce que j'ai reçu des centaines de millions, d'autres parlent de six milliards. Ma maison est encore en ruine. Elle n'est pas réhabilitée.
La résidence de Bongouanou a été incendiée. Je n'ai pas de résidence. A l'heure actuelle, j'habite une maison qui a été prêtée par une amie à mon épouse. Pour le moment grâce à Dieu, elle ne nous réclame pas de loyers.
Nous essayons de vivre là en attendant que les sanctions qui pèsent sur nous soient levées, que nous ayons accès à notre compte pour pouvoir trouver une maison pour vivre dans la sérénité ».
Par Par Abdoulaye Touré
In L'Intelligent d'Abidjan