Rapport de la mission d'informations de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française du 15 février 2017 / Le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé
Concernant le rapport visé ci-dessus, il faudrait le lire attentivement. Nombre de membres de la Résistance ivoirienne attendent peut-être que les autorités françaises disent : " Monsieur Ouattara est un dictateur sanguinaire ; nous l'enlèverons au pouvoir ... " Non ! Ce rapport, il faut bien le lire. Car c'est tout comme. Ce serait irresponsable que des gens qui ont des intérêts dans un pays, veuillent paradoxalement le brûler eux-mêmes. Ce rapport est bon pour l'opposition. Il ne faut pas raisonner comme si les prédateurs étaient nos alliés naturels. Il est donc plus que temps de faire la politique en sortant des positions d'enfermement.
Aujourd'hui comme hier, Ouattara est en contact avec tous les candidats de la présidentielle en France. Ce monsieur a changé la Constitution en accord avec ses parrains. Et les leaders politiques de l'opposition regardent, espérant que si Ouattara venait à disparaître de la scène politique, ce serait du pain béni pour eux. Non, ceux qui ont soutenu Ouattara dans sa volonté de changer la Constitution voudront que celle-ci s'applique ; d'où la logique de la succession prévue.
Pour ce qui est du procès de Laurent Gbagbo, il ne faut pas raisonner comme si le jugement en cours à la Cour Pénale internationale cherchait à identifier des preuves et les démontrer. Là aussi, c'est non ! L'exercice consiste à maintenir artificiellement Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé loin du pays aussi longtemps que possible.
Il faudrait donc que les Ivoiriens et leurs leaders apprennent à anticiper en regardant l'évolution du monde en face plutôt que d'établir de l'espérance sur du sable mouvant. En fait, si les autres angles de pression sont des valeurs ajoutées, c’est surtout la situation du pays qui influencerait la CPI et ses mandants.
Claude Koudou
Concernant le rapport visé ci-dessus, il faudrait le lire attentivement. Nombre de membres de la Résistance ivoirienne attendent peut-être que les autorités françaises disent : " Monsieur Ouattara est un dictateur sanguinaire ; nous l'enlèverons au pouvoir ... " Non ! Ce rapport, il faut bien le lire. Car c'est tout comme. Ce serait irresponsable que des gens qui ont des intérêts dans un pays, veuillent paradoxalement le brûler eux-mêmes. Ce rapport est bon pour l'opposition. Il ne faut pas raisonner comme si les prédateurs étaient nos alliés naturels. Il est donc plus que temps de faire la politique en sortant des positions d'enfermement.
Aujourd'hui comme hier, Ouattara est en contact avec tous les candidats de la présidentielle en France. Ce monsieur a changé la Constitution en accord avec ses parrains. Et les leaders politiques de l'opposition regardent, espérant que si Ouattara venait à disparaître de la scène politique, ce serait du pain béni pour eux. Non, ceux qui ont soutenu Ouattara dans sa volonté de changer la Constitution voudront que celle-ci s'applique ; d'où la logique de la succession prévue.
Pour ce qui est du procès de Laurent Gbagbo, il ne faut pas raisonner comme si le jugement en cours à la Cour Pénale internationale cherchait à identifier des preuves et les démontrer. Là aussi, c'est non ! L'exercice consiste à maintenir artificiellement Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé loin du pays aussi longtemps que possible.
Il faudrait donc que les Ivoiriens et leurs leaders apprennent à anticiper en regardant l'évolution du monde en face plutôt que d'établir de l'espérance sur du sable mouvant. En fait, si les autres angles de pression sont des valeurs ajoutées, c’est surtout la situation du pays qui influencerait la CPI et ses mandants.
Claude Koudou