Contrairement aux laudateurs du président du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui se réjouissent et brandissent les travaux réalisés par leur mentor, Alassane Ouattara, l’ex-directeur général des douanes ivoiriennes rétorque ceci « Un bon Président, ce n’est pas celui qui construit des choses mais celui qui crée ce qui permet de construire ces choses », a-t-il indiqué ce jeudi sur la page Facebook de sa formation politique. Et d’expliquer que l’on peut dire dans un pays où l’éducation et la formation sont mauvaises que le président est mauvais.
S’affichant comme porte-flambeau de la lutte contre la corruption, l’ex-ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique n’a pas manqué d’adresser des griefs aux Houphouétistes. « Ce que je reproche à l’houphouetisme, c’est sa passivité et sa grande permissivité à la limite de l’admiration, face à la corruption et aux détournements des deniers publics », a-t-il dénoncé. Pour lui, la corruption sera toujours le principal obstacle au développement des pays africains.
Par ailleurs, Gnamien Konan fait remarquer que l’Afrique possède les matières premières mais ne met en place une politique de transformation sur place. Les Etats préfèrent former des fonctionnaires et des gestionnaires plutôt que des techniciens. C’est pourquoi dira-t-il que tant qu’il s’agira de préférer la consommation des produits étrangers, l’Afrique parlera de développement en vain.
« Tant que nous n’aurons pas un pouvoir judiciaire réellement libre, des institutions capables d’apprécier librement la gestion financière de l’Etat, nous ne rattraperons jamais les autres », a prévenu le président de la Nouvelle Côte d’Ivoire.
Jacob BLAGUE
Correspondant permanent à Abidjan
S’affichant comme porte-flambeau de la lutte contre la corruption, l’ex-ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique n’a pas manqué d’adresser des griefs aux Houphouétistes. « Ce que je reproche à l’houphouetisme, c’est sa passivité et sa grande permissivité à la limite de l’admiration, face à la corruption et aux détournements des deniers publics », a-t-il dénoncé. Pour lui, la corruption sera toujours le principal obstacle au développement des pays africains.
Par ailleurs, Gnamien Konan fait remarquer que l’Afrique possède les matières premières mais ne met en place une politique de transformation sur place. Les Etats préfèrent former des fonctionnaires et des gestionnaires plutôt que des techniciens. C’est pourquoi dira-t-il que tant qu’il s’agira de préférer la consommation des produits étrangers, l’Afrique parlera de développement en vain.
« Tant que nous n’aurons pas un pouvoir judiciaire réellement libre, des institutions capables d’apprécier librement la gestion financière de l’Etat, nous ne rattraperons jamais les autres », a prévenu le président de la Nouvelle Côte d’Ivoire.
Jacob BLAGUE
Correspondant permanent à Abidjan