Le ministre Kobenan Adjoumani a fait cette remarque lors d’une conférence de presse, le mardi 11 juin 2019 à l’hôtel du Golf. « Ce que M. Bédié doit savoir, c’est que ses appels à la haine et à la révolte sont constitutifs d’infractions prévues et punies par le code pénal ivoirien. En effet, en excitant les citoyens à s’armer les uns contre les autres, le président Bédié tombe sous le coup de l’article 158 alinéa 2 du code pénal qui dispose que : “Est puni de l’emprisonnement à vie l’attentat dont le but est (…) d’exciter les citoyens ou les habitants à s’armer contre l’autorité de l’Etat ou à s’armer les uns contre les autres”.
Selon l’orateur, ces dispositions proviennent de la loi N°95-522 du 6 juillet 1995 adoptée justement à l’initiative de M. Bédié alors Président de la République, pour protéger son régime.
« Si on le mettait en prison, j’irais demander pardon pour qu’on le libère », a-t-il laissé entendre ensuite.
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Selon l’orateur, ces dispositions proviennent de la loi N°95-522 du 6 juillet 1995 adoptée justement à l’initiative de M. Bédié alors Président de la République, pour protéger son régime.
« Si on le mettait en prison, j’irais demander pardon pour qu’on le libère », a-t-il laissé entendre ensuite.
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