Titi Joseph Gnahoua, directeur de publication du quotidien Aujourd'hui, a été arrêté et déféré à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), mercredi 29 juillet. En violation de la loi qui dépénalise les délits de presse.
Mais, c'est le calme plat au niveau de la corporation, otage de la politique politicienne. En dehors du Syndicat de la presse privée (Synappci) qui a réagi, ni l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci) ni l'Organisation des journalistes professionnels de Côte d'Ivoire (Ojpci) n'a voulu prendre aucun risque, de peur de défendre une cause qui ne serait pas politiquement correcte ou de gêner le pouvoir. De ce fait, chacune a sacrifié Titi en ne produisant aucun communiqué. Mieux, les deux candidats en lice pour le poste de président de l'Unjci ont d'autres chats à fouetter et regardent ailleurs.
Ferro Bally
Mais, c'est le calme plat au niveau de la corporation, otage de la politique politicienne. En dehors du Syndicat de la presse privée (Synappci) qui a réagi, ni l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci) ni l'Organisation des journalistes professionnels de Côte d'Ivoire (Ojpci) n'a voulu prendre aucun risque, de peur de défendre une cause qui ne serait pas politiquement correcte ou de gêner le pouvoir. De ce fait, chacune a sacrifié Titi en ne produisant aucun communiqué. Mieux, les deux candidats en lice pour le poste de président de l'Unjci ont d'autres chats à fouetter et regardent ailleurs.
Ferro Bally