« Si la procureure a l’intention de retirer une partie ou toutes les charges (…), elle devra soumettre une demande à la Chambre le plus rapidement possible », révèle « Médiapart », citant le juge Cuno Tarfusser et ses deux collègues. Selon le confrère, par cette recommandation, les juges proposent une « porte de sortie » pour l’accusation. A en croire le journal en ligne, la procureure Fatou Bensouda est « bien embarrassée », estimant qu’elle est sûrement convaincue autant que les magistrats, que les dépositions des 82 témoins à charge retenus sur les 138 annoncés au départ n’ont pu étayer la thèse de culpabilité des accusés.
« La fin d’un procès judiciaire est marquée par le verdict du juge. Tout ce qui se passe actuellement relève des faits et habitudes d’un procès. Ce sont des formalités procédurales, rien d’autre », analyse Geoffroy-Julien Kouao juriste politiste, joint par Poleafrique.info.
Le 9 février dernier dans un courrier, les juges de la CPI recommandaient à la procureure de faire dans un délai d’un mois une mise à jour de son mémoire « à la lumière des témoignages entendus et des preuves soumises au procès ». Expliquant cette recommandation des juges, Oriane Maillet, porte-parole de la CPI indique que « La Chambre de première instance a demandé au Procureur de déposer sous 30 jours une version mise à jour du mémoire de première instance. La première version du mémoire de première instance était déposée avant l’ouverture du procès. Au cours du procès, il y a eu des modifications dans la liste des témoins et autres moyens de preuve ; ces modifications doivent être reflétées dans une version remise à jour afin de faciliter les préparations de la Défense », dit-elle à Poleafrique.info dans un article, publié il y a peu.
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« La fin d’un procès judiciaire est marquée par le verdict du juge. Tout ce qui se passe actuellement relève des faits et habitudes d’un procès. Ce sont des formalités procédurales, rien d’autre », analyse Geoffroy-Julien Kouao juriste politiste, joint par Poleafrique.info.
Le 9 février dernier dans un courrier, les juges de la CPI recommandaient à la procureure de faire dans un délai d’un mois une mise à jour de son mémoire « à la lumière des témoignages entendus et des preuves soumises au procès ». Expliquant cette recommandation des juges, Oriane Maillet, porte-parole de la CPI indique que « La Chambre de première instance a demandé au Procureur de déposer sous 30 jours une version mise à jour du mémoire de première instance. La première version du mémoire de première instance était déposée avant l’ouverture du procès. Au cours du procès, il y a eu des modifications dans la liste des témoins et autres moyens de preuve ; ces modifications doivent être reflétées dans une version remise à jour afin de faciliter les préparations de la Défense », dit-elle à Poleafrique.info dans un article, publié il y a peu.
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