Coût élevé de l’électricité, des produits alimentaires, du carburant, du loyer, la liste est longue. La lutte pour la réforme de la CEI et la non participation aux sénatoriales, permettront-elles d’améliorer le quotidien des populations ou juste d’assurer des postes politiques, pour des profits personnels ?
Si les différentes associations de consommateurs restent impuissantes face à la question de la cherté de la vie, l’opposition, capable de mobiliser des milliers de manifestants, pouvaient se saisir du combat social. Des petites taxes s’agrippent subtilement aux différentes factures d’eau et d’électricité pour le compte de l’Etat, loin de la consommation normale, sans que personne ne s’en émeuve. Un décret a été signé pour le plafonnement du coût des denrées alimentaires de première nécessité telles que le riz, l’huile ou encore le sucre, sans qu’il ne soit respecté sur le terrain. Idem pour la caution des loyers. Propriétaires et agents immobiliers, excèdent à volonté le nombre de mois recommandés par la loi (3 mois maximum), en toute impunité. Sans oublier l’augmentation abusive du coût des loyers, qui n’est soumise, à aucune réglementation. Mais pour les spécialistes, ces revendications n’incombent pas à l’opposition politique.
« Je pense que l’opposition mène le bon combat. Les problèmes politiques ont toujours eu des conséquences sociales. Il faut donc d’abord s’attaquer aux problèmes politiques avant de chercher à résoudre les autres. C’est s’attaquer de façon indirecte aux problèmes socio-économiques. Mais pour se faire entendre, il faut pouvoir mobiliser en la matière. Pourtant le pouvoir ne prête aucune oreille aux différentes revendications. Dans tous les cas de figure, le rôle de l’opposition est de décrier les mauvaises conditions sociales et économiques des ivoiriens mais pas d’y apporter des solutions. Cela revient à la gouvernance. Si le pays est mal gouverné, cela rejaillira forcément sur la vie des populations »a réagi le juriste écrivain, Geoffroy-Julien Kouao.
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Si les différentes associations de consommateurs restent impuissantes face à la question de la cherté de la vie, l’opposition, capable de mobiliser des milliers de manifestants, pouvaient se saisir du combat social. Des petites taxes s’agrippent subtilement aux différentes factures d’eau et d’électricité pour le compte de l’Etat, loin de la consommation normale, sans que personne ne s’en émeuve. Un décret a été signé pour le plafonnement du coût des denrées alimentaires de première nécessité telles que le riz, l’huile ou encore le sucre, sans qu’il ne soit respecté sur le terrain. Idem pour la caution des loyers. Propriétaires et agents immobiliers, excèdent à volonté le nombre de mois recommandés par la loi (3 mois maximum), en toute impunité. Sans oublier l’augmentation abusive du coût des loyers, qui n’est soumise, à aucune réglementation. Mais pour les spécialistes, ces revendications n’incombent pas à l’opposition politique.
« Je pense que l’opposition mène le bon combat. Les problèmes politiques ont toujours eu des conséquences sociales. Il faut donc d’abord s’attaquer aux problèmes politiques avant de chercher à résoudre les autres. C’est s’attaquer de façon indirecte aux problèmes socio-économiques. Mais pour se faire entendre, il faut pouvoir mobiliser en la matière. Pourtant le pouvoir ne prête aucune oreille aux différentes revendications. Dans tous les cas de figure, le rôle de l’opposition est de décrier les mauvaises conditions sociales et économiques des ivoiriens mais pas d’y apporter des solutions. Cela revient à la gouvernance. Si le pays est mal gouverné, cela rejaillira forcément sur la vie des populations »a réagi le juriste écrivain, Geoffroy-Julien Kouao.
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