Personne dans la classe politique ivoirienne , sauf si cela m'a échappé , n'a encore réclamé officiellement la démission de Guillaume SORO, malgré la publication des enregistrements qui mettent en évidence son implication dans la tentative de coup d'état au Burkina Faso.
C'est vrai que certains ont appelé la justice à se saisir de cette affaire, mais peut-on ou doit-on attendre qu'un juge se prononce pour appeler cet amateur des tentatives de coups d'état à démissionner ?
Nous pensons que non car le temps de la politique n'est pas conditionné au temps de la justice. Et c'est d'ailleurs pourquoi ailleurs, on n'attend pas que la justice soit passée pour prendre certaines décisions personnelles ou institutionnelles.
Pour ce qui concerne donc Guillaume SORO, réclamer sa démission est la moindre des choses, même si on imagine difficilement qu'il puisse démissionner car, pour démissionner, il faut avoir un minimum de sens des responsabilités.
Réclamer cette démission est aussi, au-delà de la question de la responsabilité personnelle, une question de principe républicain, même si la république est aujourd'hui loin d'être une réalité en Côte d'Ivoire. Car, quand un responsable politique est mis aussi gravement en cause, il doit se décharger ou être déchargé de ses fonctions pour se mettre à la disposition de la justice.
Cest vrai que Guillaume Soro n'a jamais répondu des actes qui ont jalonné sa longue et meurtrière marche depuis 2002, et c'est aussi vrai qu'il pourrait encore chercher à se soustraire ou être soustrait à la justice par ses complices de toujours, qui voudraient faire croire qu'ils ne sont pas mêlés à cette affaire,
mais nous pensons que cette démission doit être réclamée, ici et maintenant.
GUILLAUME SORO, DÉMISSION !
Alexis Gnagno
C'est vrai que certains ont appelé la justice à se saisir de cette affaire, mais peut-on ou doit-on attendre qu'un juge se prononce pour appeler cet amateur des tentatives de coups d'état à démissionner ?
Nous pensons que non car le temps de la politique n'est pas conditionné au temps de la justice. Et c'est d'ailleurs pourquoi ailleurs, on n'attend pas que la justice soit passée pour prendre certaines décisions personnelles ou institutionnelles.
Pour ce qui concerne donc Guillaume SORO, réclamer sa démission est la moindre des choses, même si on imagine difficilement qu'il puisse démissionner car, pour démissionner, il faut avoir un minimum de sens des responsabilités.
Réclamer cette démission est aussi, au-delà de la question de la responsabilité personnelle, une question de principe républicain, même si la république est aujourd'hui loin d'être une réalité en Côte d'Ivoire. Car, quand un responsable politique est mis aussi gravement en cause, il doit se décharger ou être déchargé de ses fonctions pour se mettre à la disposition de la justice.
Cest vrai que Guillaume Soro n'a jamais répondu des actes qui ont jalonné sa longue et meurtrière marche depuis 2002, et c'est aussi vrai qu'il pourrait encore chercher à se soustraire ou être soustrait à la justice par ses complices de toujours, qui voudraient faire croire qu'ils ne sont pas mêlés à cette affaire,
mais nous pensons que cette démission doit être réclamée, ici et maintenant.
GUILLAUME SORO, DÉMISSION !
Alexis Gnagno