
Et pendant que Bouna est à feu et à sang, Alassane Ouattara poursuit tranquillement son tour de Magellan. Après le Gabon, il s'est rendu en France, là où des présidents, respectueux de leurs compatriotes, auraient mis fin à leur voyage pour rentrer d'urgence au pays.
Pour Grand-Bassam attaqué le 13 mars, selon son ministre de la Sécurité, par des "narco-trafiquants", Ouattara, davantage par sécurité personnelle, a écourté son séjour d'Assinie, qui se trouve à quelques encablures de la première capitale politique ivoirienne et susceptible d'être dans le viseur des djihadistes. Pour Bouna, située à plus de six-cents kilomètres d'Abidjan et en butte, depuis le 24 mars, à de graves conflits inter-communautaires, Ouattara a d'autres chats à fouetter.
FERRO M. BALLY
Pour Grand-Bassam attaqué le 13 mars, selon son ministre de la Sécurité, par des "narco-trafiquants", Ouattara, davantage par sécurité personnelle, a écourté son séjour d'Assinie, qui se trouve à quelques encablures de la première capitale politique ivoirienne et susceptible d'être dans le viseur des djihadistes. Pour Bouna, située à plus de six-cents kilomètres d'Abidjan et en butte, depuis le 24 mars, à de graves conflits inter-communautaires, Ouattara a d'autres chats à fouetter.
FERRO M. BALLY