Les deux hommes ont développé une relation qui semble résister au temps et à la gestion du pouvoir même s'ils symbolisent en Côte d'Ivoire une longue période d'opposition politique farouche.
Depuis le décès du président Félix Houphouët Boigny, ils ont été opposés avant de tisser une surprenante alliance qui tient la route tant bien que mal depuis les accords de Linas Marcoussis marquant la fin de la guerre civile (2002-2003).
Le clash Bédié-Ouattara trouve ses origines dans la guerre de succession à la mort du Vieux. En 1993, les Ivoiriens se demandaient à la lecture de la Constitution, qui du premier ministre Ouattara ou du président de l'Assemblée nationale Bédié devait succéder à celui qui était considéré comme le père de la nation.
Alors qu'un vent de tristesse soufflait encore sur le pays endeuillé par la perte de l'unique président qu'il a connu depuis 1960, les Ivoiriens craignaient une guerre de succession. Sans attendre l'issue du débat sur l'interprétation de la Constitution, Konan Bédié s'installe dans le fauteuil présidentiel le 7 décembre 1993.
Sa prise de pouvoir est "validée" par la France, mais est loin d'être du goût d'Alassane Ouattara qui démissionne deux jours plus tard avec son gouvernement.
Sur fond de tensions, Henri Konan Bédié, qui est en quête de légitimité, doit achever le mandat du "Vieux" et préparer l'élection présidentielle dans un pays où le vent du multipartisme souffle depuis 1990.
Entre-temps, Alassane Ouattara rejoint le Rassemblement des Républicains, un parti politique dont la figure de proue était Djéni Kobinan, un ancien cadre du PDCI.
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Depuis le décès du président Félix Houphouët Boigny, ils ont été opposés avant de tisser une surprenante alliance qui tient la route tant bien que mal depuis les accords de Linas Marcoussis marquant la fin de la guerre civile (2002-2003).
Le clash Bédié-Ouattara trouve ses origines dans la guerre de succession à la mort du Vieux. En 1993, les Ivoiriens se demandaient à la lecture de la Constitution, qui du premier ministre Ouattara ou du président de l'Assemblée nationale Bédié devait succéder à celui qui était considéré comme le père de la nation.
Alors qu'un vent de tristesse soufflait encore sur le pays endeuillé par la perte de l'unique président qu'il a connu depuis 1960, les Ivoiriens craignaient une guerre de succession. Sans attendre l'issue du débat sur l'interprétation de la Constitution, Konan Bédié s'installe dans le fauteuil présidentiel le 7 décembre 1993.
Sa prise de pouvoir est "validée" par la France, mais est loin d'être du goût d'Alassane Ouattara qui démissionne deux jours plus tard avec son gouvernement.
Sur fond de tensions, Henri Konan Bédié, qui est en quête de légitimité, doit achever le mandat du "Vieux" et préparer l'élection présidentielle dans un pays où le vent du multipartisme souffle depuis 1990.
Entre-temps, Alassane Ouattara rejoint le Rassemblement des Républicains, un parti politique dont la figure de proue était Djéni Kobinan, un ancien cadre du PDCI.
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