Tous les pronostics sont passés à côté. A commencer par la FIFA qui, selon son classement, l’équipe de l’Algérie est la première d’Afrique. Sur ses pas, des journalistes sportifs et certains néophytes donnaient gagnante l’équipe de l’Algérie pour cette édition de la coupe d’Afrique. L’équipe de l’Algérie elle-même, confiante et gonflée à bloc se donnait aussi gagnante. Face à un tel rêve acquis, dès l’entame de chaque match, l’on ne voyait que cette équipe occupant tout le terrain pour illustrer les fantasmagories dudit rêve de la coupe déjà aux portes du désert Algérien. Même le petit écran lumineux ou magique, était entaché de gouttes de sueur depuis Malabo des joueurs Algériens, nous parvenant. Malgré les efforts homériques déployés à tout rompre par les joueurs Algériens avec la complicité de l’arbitre Gassama (Algériens et Nigériens faisant cause commune dans les rimes), les éléphants ont résisté: un, deuxième et le troisième but assassin dans le temps additionnel. Bien évidemment en faveur des éléphants ! En tout cas les joueurs Algériens et l’arbitre sans faire la fine bouche, ont mouillé le maillot comme l’on le dit. Du coup au travers de mes souvenirs d’amoureux du foot, cette phrase d’un entraîneur Algérien dont l’équipe devait en découdre avec une équipe Ivoirienne dans le cadre du championnat des clubs champions: « nous allons manger du couscous sur le terrain », me revient à la gorge. Mais hier dimanche 01 février, nous, supporteurs des éléphants, avons mangé du couscous à la sauce piquante d’éléphant. Bravo, allez les éléphants pour ce plat du couscous à la SAUCE D’ELEPHANT accompagné de ce bon vin Algérien SIDY IBRAHIM aux senteurs des sables du désert !
Valen Guédé
Valen Guédé