Le gouvernement est au bord du gouffre. Après les violences de jeudi matin, l’opposition réclame la « démission pure et simple du Président Blaise Compaoré » et affirme que l'armée s'est « soudée avec les manifestants ». Et ce malgré la tentative du gouvernement de calmer les esprits en retirant le projet de loi qui devait permettre au président d’effectuer un nouveau mandat.
Le gouvernement a céder face à la pression de la rue alors que des milliers de manifestants sont entrés de force jeudi matin dans l’enceinte de l’Assemblée nationale à Ouagadougou pour protester contre le vote qui devait y avoir lieu.
Les manifestants ont saccagé puis incendié le bâtiment. La police, qui avait établi un cordon de sécurité autour et tiré en l’air pour tenter de les disperser, a finalement plié sous la pression de et a dû se retirer. Ils ont également mis à sac le siège de la télévision publique, qui a cessé d’émettre. Comme devant le Parlement, les forces de l’ordre ont tenté de les repousser mais ont dû se replier. La foule s’est également dirigée vers les bureaux du Premier ministre. Un hélicoptère des forces gouvernementales a survolé les manifestants, les aspergeant de gaz lacrymogènes.
Lire la suite sur lesechos.fr
Le gouvernement a céder face à la pression de la rue alors que des milliers de manifestants sont entrés de force jeudi matin dans l’enceinte de l’Assemblée nationale à Ouagadougou pour protester contre le vote qui devait y avoir lieu.
Les manifestants ont saccagé puis incendié le bâtiment. La police, qui avait établi un cordon de sécurité autour et tiré en l’air pour tenter de les disperser, a finalement plié sous la pression de et a dû se retirer. Ils ont également mis à sac le siège de la télévision publique, qui a cessé d’émettre. Comme devant le Parlement, les forces de l’ordre ont tenté de les repousser mais ont dû se replier. La foule s’est également dirigée vers les bureaux du Premier ministre. Un hélicoptère des forces gouvernementales a survolé les manifestants, les aspergeant de gaz lacrymogènes.
Lire la suite sur lesechos.fr