Le groupe Bolloré a fait condamner mardi en diffamation le Nouvel Observateur (devenu depuis L’Obs) pour un article paru en février 2014 faisant état de corruption dans l’attribution de la concession d’un terminal à conteneurs dans le port d’Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Cet article consacré à la croissance ivoirienne expliquait notamment que le second terminal à conteneurs du port d’Abidjan, « symbole » de la « corruption » minant les marchés ivoiriens, avait « très étrangement été attribué au même concessionnaire que le premier terminal » auquel il devait faire concurrence, le milliardaire Vincent Bolloré, « qui avait déjà obtenu le premier terminal de gré à gré, sans appel d’offres ».
« En attribuant ce contrat, le pouvoir ivoirien a sans doute aussi voulu faire plaisir à Paris, dont l’aide a été déterminante pour la conquête du pouvoir », poursuivait l’article en soulignant qu'« en cas de nécessité, la force française Licorne (…) pourrait de nouveau intervenir pour sauver le régime » du président Alassane Ouatara.
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Cet article consacré à la croissance ivoirienne expliquait notamment que le second terminal à conteneurs du port d’Abidjan, « symbole » de la « corruption » minant les marchés ivoiriens, avait « très étrangement été attribué au même concessionnaire que le premier terminal » auquel il devait faire concurrence, le milliardaire Vincent Bolloré, « qui avait déjà obtenu le premier terminal de gré à gré, sans appel d’offres ».
« En attribuant ce contrat, le pouvoir ivoirien a sans doute aussi voulu faire plaisir à Paris, dont l’aide a été déterminante pour la conquête du pouvoir », poursuivait l’article en soulignant qu'« en cas de nécessité, la force française Licorne (…) pourrait de nouveau intervenir pour sauver le régime » du président Alassane Ouatara.
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