
La quatrième et dernière journée de l'audience de confirmation des charges dans l'affaire Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI) a eu lieu ce jeudi 2 octobre. Voici ce qu'on peut en retenir.
Salle comble ou presque, pour ce dernier jour de l'audience de confirmations des charges. Journalistes, ONG et supporters de Charles Blé Goudé étaient venus nombreux pour le voir parler en fin d'audience.
Le témoin 44 de nouveau en scène
La matinée a commencé avec les observations orales du bureau de la procureure avec la définition d'un crime contre l'humanité. Si la défense argue qu'un crime d'une telle envergure ne peut être commis que par une organisation étatique, l'accusation, elle, réfute cette position. Pour elle, la définition est plus large, toute organisation pouvant commettre ce genre de crime — et donc, les jeunes sous l'autorité prétendue du général de la rue, les mercenaires et les miliciens qui auraient servi sous ses ordres également.
D'autres points de droit auront été abordés, comme la question de la responsabilité en tant que coauteur indirect, ou le fait que la procureure n'aurait pas besoin de démontrer que l'accusé avait l'intention de tuer quelqu'un en particulier, non, elle aurait besoin simplement de convaincre les juges que le suspect savait que la mise en oeuvre du plan commun ferait des victimes.
L'équipe de la procureure est revenue plus tard sur la crédibilité du témoin 44, mise en doute par la défense. Son témoignage serait tout à fait crédible, puisque des événements qu'il raconte seraient corroborés par d'autres éléments, comme le registre de visites de la présidence de la République.
Lire la suite
Salle comble ou presque, pour ce dernier jour de l'audience de confirmations des charges. Journalistes, ONG et supporters de Charles Blé Goudé étaient venus nombreux pour le voir parler en fin d'audience.
Le témoin 44 de nouveau en scène
La matinée a commencé avec les observations orales du bureau de la procureure avec la définition d'un crime contre l'humanité. Si la défense argue qu'un crime d'une telle envergure ne peut être commis que par une organisation étatique, l'accusation, elle, réfute cette position. Pour elle, la définition est plus large, toute organisation pouvant commettre ce genre de crime — et donc, les jeunes sous l'autorité prétendue du général de la rue, les mercenaires et les miliciens qui auraient servi sous ses ordres également.
D'autres points de droit auront été abordés, comme la question de la responsabilité en tant que coauteur indirect, ou le fait que la procureure n'aurait pas besoin de démontrer que l'accusé avait l'intention de tuer quelqu'un en particulier, non, elle aurait besoin simplement de convaincre les juges que le suspect savait que la mise en oeuvre du plan commun ferait des victimes.
L'équipe de la procureure est revenue plus tard sur la crédibilité du témoin 44, mise en doute par la défense. Son témoignage serait tout à fait crédible, puisque des événements qu'il raconte seraient corroborés par d'autres éléments, comme le registre de visites de la présidence de la République.
Lire la suite