
Certains États et territoires ont su logiquement se libérer de cette domination coloniale :
1960 : la Guinée quitte et commence l’émission de francs guinéens ;
1973 : Madagascarquitte la zone et commence à émettre sa propre monnaie
1973 : la Mauritaniequitte, remplaçant le franc par l’ouguiya ;
1974 : Saint-Pierre-et-Miquelonquitte pour le franc français ;
1975 :La Réunion quitte pour le franc français ;
1976 :Mayotte quitte pour le franc français ;
Beaucoup d’autres pays ne sont pas pressés de se défaire de ce joug français et assument même cet état de servitude, en devenant des potagers de la France et du monde.
C’est le cas édifiant duMali qui quitta le franc CFA en 1962 pour le réintégrer en 1984 ;
Le Sénégal, le Gabon,la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso… qui jouent à la perfection le rôle d’attaché de presse pour défendre la monnaie coloniale contre les intérêts de leur peuple ;
D’autres comme le Togo, le Cameroun, le Tchad, la Guinée Equatoriale… sombrent inexorablement vers des régimes autoritaires, antidémocratiques, voire dictatoriaux.
Le constat est sans appel : le bilan de cette monnaie coloniale est extrêmement nocif et délétère pour les millions d’Africains. Pourtant, excepté Sylvianus OLYMPIO, Modibo KEITA et Thomas SANKARA, depuis les années 60, aucune organisation internationale sur le continent noir, aucun leader politique africain n’ont proposé une feuille de route ou une initiative sérieuse pour libérer nos pays du franc CFA et de la domination étrangère. Il est donc grand temps que les populations se mobilisent réellement pour en finir avec cette anomalie géopolitique qui dégrade continuellement l’image de l’Afrique face au reste du monde. C’est ce que cherche modestement à faire comprendre notre collectif Sortir du franc CFA. Bien sûr, nous ne souhaitons pas un bon anniversaire au franc CFA, cette monnaie coloniale.
Makhoudia DIOUF
Coordonnateur du Collectif Sortir du franc CFA
1960 : la Guinée quitte et commence l’émission de francs guinéens ;
1973 : Madagascarquitte la zone et commence à émettre sa propre monnaie
1973 : la Mauritaniequitte, remplaçant le franc par l’ouguiya ;
1974 : Saint-Pierre-et-Miquelonquitte pour le franc français ;
1975 :La Réunion quitte pour le franc français ;
1976 :Mayotte quitte pour le franc français ;
Beaucoup d’autres pays ne sont pas pressés de se défaire de ce joug français et assument même cet état de servitude, en devenant des potagers de la France et du monde.
C’est le cas édifiant duMali qui quitta le franc CFA en 1962 pour le réintégrer en 1984 ;
Le Sénégal, le Gabon,la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso… qui jouent à la perfection le rôle d’attaché de presse pour défendre la monnaie coloniale contre les intérêts de leur peuple ;
D’autres comme le Togo, le Cameroun, le Tchad, la Guinée Equatoriale… sombrent inexorablement vers des régimes autoritaires, antidémocratiques, voire dictatoriaux.
Le constat est sans appel : le bilan de cette monnaie coloniale est extrêmement nocif et délétère pour les millions d’Africains. Pourtant, excepté Sylvianus OLYMPIO, Modibo KEITA et Thomas SANKARA, depuis les années 60, aucune organisation internationale sur le continent noir, aucun leader politique africain n’ont proposé une feuille de route ou une initiative sérieuse pour libérer nos pays du franc CFA et de la domination étrangère. Il est donc grand temps que les populations se mobilisent réellement pour en finir avec cette anomalie géopolitique qui dégrade continuellement l’image de l’Afrique face au reste du monde. C’est ce que cherche modestement à faire comprendre notre collectif Sortir du franc CFA. Bien sûr, nous ne souhaitons pas un bon anniversaire au franc CFA, cette monnaie coloniale.
Makhoudia DIOUF
Coordonnateur du Collectif Sortir du franc CFA