Cependant, les résultats de ces tests, croisés avec les auditions des 07 suspects interpellés dans cette affaire, permettent de supposer qu’il s’agit simplement d’un vol de poissons opéré lors d’une pêche illégale.
En effet, dans le respect de ses traditions de pêche, la notabilité du village avait interdit la pêche depuis plus de 07 mois dans cette partie de la lagune, afin de permettre une bonne reproduction des poissons et des crevettes.
La quantité de poissons est donc devenue particulièrement importante, qu’elle suscite convoitise.
Ayant entrepris une pêche pendant la nuit, les quantités de poissons prises étaient si importantes, que les « pécheurs-voleurs » n’ont pu remonter tous leurs filets jusqu’au petit matin. Ainsi, de peur d’être surpris par les villageois, ils ont donc abandonné leurs filets pleins de poissons et se sont enfuis au lever du jour.
Par ailleurs, l’analyse toxicologique de l’eau de la lagune d’Adjahui Coube, révèle la présence de certaines substances (femurons, metoxuron, monolinuron, terbutryn) qui à long terme peuvent présenter un risque pour la faune aquatique et pour l’homme. A en croire les enquêteurs, la présence de ces substances s’explique par les activités industrielles et humaines dans la proximité de ce plan d’eau.
Le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, entend saisir dans les prochains jours, les autorités régionales compétentes, pour un examen diligent et sérieux de ces facteurs de risque.
De notre correspondant à Abidjan
Jacob BLAGUE
En effet, dans le respect de ses traditions de pêche, la notabilité du village avait interdit la pêche depuis plus de 07 mois dans cette partie de la lagune, afin de permettre une bonne reproduction des poissons et des crevettes.
La quantité de poissons est donc devenue particulièrement importante, qu’elle suscite convoitise.
Ayant entrepris une pêche pendant la nuit, les quantités de poissons prises étaient si importantes, que les « pécheurs-voleurs » n’ont pu remonter tous leurs filets jusqu’au petit matin. Ainsi, de peur d’être surpris par les villageois, ils ont donc abandonné leurs filets pleins de poissons et se sont enfuis au lever du jour.
Par ailleurs, l’analyse toxicologique de l’eau de la lagune d’Adjahui Coube, révèle la présence de certaines substances (femurons, metoxuron, monolinuron, terbutryn) qui à long terme peuvent présenter un risque pour la faune aquatique et pour l’homme. A en croire les enquêteurs, la présence de ces substances s’explique par les activités industrielles et humaines dans la proximité de ce plan d’eau.
Le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, entend saisir dans les prochains jours, les autorités régionales compétentes, pour un examen diligent et sérieux de ces facteurs de risque.
De notre correspondant à Abidjan
Jacob BLAGUE